27-08-2014
L'utilisation de la sémantique adoptée
pour qualifier la criminologie nazie, sied parfaitement aux crimes sionistes.
Ceux qui ont osé aller plus loin dans leur critique d'Israël ont comparé sa politique sur la
bande de Gaza avec l'apartheid sud-africain. Je ne comprends pas la douceur de cette phrase, puisque le
gouvernement raciste de l'Afrique du Sud, n'a jamais tiré des missiles sur Soweto ni a tenté de mener à bien l'extermination systématique de ses habitants.
On pourrait, éventuellement, comparer Gaza avec le ghetto de
Prague [pendant les périodes où Israël
n'attaque pas], et dans des moments comme actuellement, avec
Auschwitz. Les israéliens peuvent seulement être qualifiés
de nazis. Comme les nationalistes, ne cherchent pas à opprimer ou exploiter, sinon qu'à exterminer. Mais à la
différence de leurs maitres allemands n'ont pas besoin
d'avoir construit une machine de guerre
capable de déclencher une guerre mondiale. Israël n'est
qu'un pays économiquement et militairement insignifiant qui ne peut pas faire face à un
adversaire adroit et déterminé comme l'à démontré sa défaite devant
le Hezbollah dans la dernière
invasion du Liban. N'a même pas la capacité de massacrer un ennemi sans défense,
comme les Palestiniens, sans recevoir
une aide constante économique
logistique en armement de l'Occident et ses alliés. Israël n'est pas un état viable qui ne peut perpétrer
ses crimes qu'avec l'autorisation et l'assistance des autres.
Cependant, il semble que
dans l'actuelle "zone
de sécurité" est entrain de réaliser des plans qui vont au-delà du rôle de gendarme régional qui jusqu'à présent lui avaient attribué les États-Unis État: a
entrepris pour son propre compte un nettoyage ethnique de la
bande de Gaza, cherchant
à expulser définitivement de son territoire les Gazaouis. Il s'agit de la mise en œuvre par Netanyahu, ce que Himmler a appelé: "la solution finale".
Il ne s'agit pas, bien sûr, qu'Israël
prétendre mettre fin à la vie de chacun des 1.800.000 d'habitants de Gaza, mais de raser
leurs maisons, leurs misereuses infrastructures
et services, leurs exploitations agricoles ; de
faire en sorte de rendre impossible d'y vivre, inclus
dans les conditions les plus inhumaines.
Netanyahu semble croire que de cette manière les Palestiniens
disparaitront, non par les frontières d'Israël et de l'Egypte qui resteront fermées, mais
d'une manière que le Premier
ministre israélien n'ai pas craindre que les civils palestiniens trouvent un lieu de refuge, et les
avertit cependant, avec quelques minutes de répit,
qu'ils quittent leurs maisons et leurs quartiers,
car ils vont être bombardés. Nous
assistons à un bond en avant par
rapport aux incursions précédentes dans la bande de Gaza. Ce
n'est pas une opération punitive avec des
objectifs limités, pour barbares qu'ont
été les moyens employés. Cette
fois, il ne s'agit pas de dominer
par la terreur, mais purement et
simplement de les exterminer. Comment Israël peut outrepasser les limites? Curieusement cela se produit par la faiblesse de son
protecteur, les Etats-Unis.
L'affirmation ci-dessus peut sembler
paradoxale mais répond fidèlement
aux faits. Souvenez-vous. En 2003, les États-Unis semblaient avoir atteint l'apogée de sa
puissance impériale. Jamais dans
l'histoire, il a été dit, une
puissance n'avait eu une telle
suprématie militaire. Aucune autre nation au monde ne pourrait
s'opposer à lui, il n'y avait pas
d'obstacle à imposer sa loi partout
dans le monde. Trompé par sa
propre propagande, Bush a lancé l'invasion de l'Irak quand la guerre en Afghanistan était encore à ses débuts et a
trébuché sur une réalité qui ne
s'attendait pas, soit pour son incroyable
stupidité ou par son avidité
pour les affaires sales. En effet, pour occuper en
même temps de l'Afghanistan et de
l'Irak, il aurait fallu une force
militaire sur le terrain de quelque
600.000 hommes, ce qui suppose une
force de réserve d'environ un
million pour relever les troupes
d'occupation. Ces chiffres ont
été atteints pendant la guerre du Vietnam en raison d'un recrutement généralisée, mais
aucun président ne refera l'erreur de Johnson, de forcer les
jeunes à participer à une guerre qui
ne les concerne en rien.
Nous ne devons pas oublier l'aspect
économique de ces aventures militaires.
Le coût de la
guerre du Vietnam a abouti à la crise
de 1973, tandis que les coûts des délires belliqueux de Bush sont à l'origine de la crise économique actuelle, qui, malgré avoir enrichi les plus riches, continue de constituer une menace pour la domination du
monde du capitalisme occidental y
compris pour la survie du capitalisme lui-même. Les Etats-Unis, l'État le plus endetté au monde, n'a pas été économiquement ou militairement formé pour
les invasions qu'il
a entrepris et aujourd'hui est forcé
de quitter l'Afghanistan comme en Irak,
tandis qu'il a laissé en Irak un gouvernement
sous l'influence de l'Iran, son plus grand ennemi au
cours des dernières décennies .
Les États-Unis sont en recul
et dans l'avenir immédiat, seul sera en mesure de soutenir des forces locales comme dans le cas de l'Ukraine. Son refus à se laisser entrainer par la Grande-Bretagne
et la France sur le conflit syrien est la meilleure preuve de cet état de choses. Il laisse derrière lui, en particulier au Moyen-Orient,
un grand vide qu'aucune puissance
occidentale ou d'un État client (l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis), sont en mesure d'occuper. Ils peuvent, ils l'ont fait en Irak et la Libye, laisser derrière eux le chaos, mais sont incapables de générer un nouvel ordre impérial. Si l'on ajoute à la situation la victoire probable du côté d'Al Assad en
Syrie, avec l'augmentation conséquente de la puissance du Hezbollah au Liban, et la prévision de la fin des sanctions contre l'Iran signifiant sa
réinsertion dans le marché mondial, nous auront aussi clair que l'a Netanyahou, que les perspectives de l'expansion constante d'Israël sur la terre palestinienne s'est assombrie.
Le gouvernement israélien est
arrivé a une conclusion raisonnable: ce qu'il n'obtiendra pas
maintenant, il ne l'obtiendra plus jamais. C'est pour
cela qu'il est question d'en terminer avec les Palestiniens une fois pour toutes sans attacher d'importance aux réactions que sa conduite génocidaire éveille dans l'opinion publique des pays occidentaux
ou les condamnations
de l'ONU. C'est la première fois qu'Israël dédaigne la guerre de propagande, sachant bien que
dans le futur la propagande importera
peu. Dans le scénario géopolitique
avenir l'Etat juif sera de plus en plus isolé
et à la merci de ses ennemis
qui, les harcelant
sans les vaincre les a renforcé. Israël est conscient qu'il joue sa dernière carte, on peut donc s'attendre au
pire dans la crise actuelle.
Quand ce dernier conclue, sur la
dévastation palestinienne et
le déchirement de la Syrie et du Liban pourraient alors survenir les
conditions d'un nouvel ordre au Moyen-Orient, enfin libéré de la folie
génocidaire du sionisme et du joug des intérêts
occidentaux.
La frange de la communauté juive qui soutient le sionisme, comme le gui qui parasite les arbres, phagocyte les institutions démocratiques des pays qu'il parasite.
La frange de la communauté juive qui soutient le sionisme, comme le gui qui parasite les arbres, phagocyte les institutions démocratiques des pays qu'il parasite.
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