lundi 30 octobre 2017

Les commentaires que France-Info met en exergue ne sont pas pour apaiser les tentions.



Une nouvelle fois, les "juges" opposent les actes aux jugés, au lieu d'opposer les actes aux raisons des accusés.

C'est la manipulation utilisée par tous ceux que l'acte arrange. Qu'il soit de revendication légitime ou de résistance a un ou des actions que les "accusées" contestent.  
Cette façon d'agir on la retrouve dans un gouvernement autoritaire ou/et despotique, dans une dictature et dans les puissances colonisatrices…

Dans cette opposition Rajoy, par sa volonté d'ignorer les revendications Catalanes, a élevée l'arbitraire à son paroxysme.  


Dans un premier temps le média n'interviewe que des "catalans" de langue espagnole (c'est-à-dire des catalans dont les parents sont nés dans d'autres régions), ensuite c'est le tour d'un représentant socialiste, il me semble qu'une opinion loyale ne peut émaner de ces interviews.


Primo: La question  n'est pas l'indépendance (dont je ne suis par obligatoirement pour). Et c'est l'intérêt de mes interventions depuis quelques jours contre des commentaires déloyaux qui écartent les tenants et les aboutissants qui ont amenées à la déclaration d'indépendance. La vrai question est de mettre sur la "table" les revendications catalanes, que le pouvoir central a toujours écarte, d'un revers de manche. 

Secundo: Alors, lorsque j'entends que les Catalans refusent le dialogue, moi qui constate la dégradation économique de la société en Catalunya, la souffrance de plus en plus évidente de la plupart de mes amis, je me dis qu'il y a, dans l'association des Catalans à l'indépendance, une sorte de légitimité.  

Tertio: La Catalunya, y compris du temps de Franco, (que je connais bien) a toujours été jalousé et dénigré par la plupart des autres régions. Ce n'est pas important les Catalans sont suffisamment forts et travailleurs pour continuer de croitre. Pourtant aujourd'hui beaucoup d'entre eux sont à bout. Pourquoi, là est toute la question.

Quarto: La Catalunya  représente plus de 20% di PIB Espagnol, elle est pourtant la région espagnole la plus endetté. Si l'on mutualise les recettes, on devrait il me semble, mutualiser aussi les dépenses. Une région ne peut pas participer à l'effort de solidarité et s'endetter pour pouvoir participer à cet effort.  

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Et entre autres que demandent les catalans? Que l'on leur accorde un statut semblable à celui du Pays Basque. C'est-à-dire la maitrise de l'impôt et reverser au pouvoir central la quote-part, comme les font les basques. Il y a sans doute aussi d'autres revendications que le pourvoir central récuse et qui amènent à ce que de plus en plus de Catalans penchent vers la seule solution imaginable pour eux.   

Mais cela est de la seule responsabilité du pouvoir central. La majorité des catalans n'étaient pas, il n'y pas si longtemps y compris aujourd'hui, pour l'indépendance.

Contrairement à d'autres régions espagnoles, la Catalunya était un État, avec une langue (pas un dialecte), une histoire réelle, un territoire [De Valence au Roussillon ; des Baléares à Andorre. Le royaume de Majorque avec siège à Perpignan ou ont peut encore aujourd'hui admirer le "palais des Rois de Majorque". Elle a été aussi une république démocratique indépendante avants que PhilippeV (je crois) qui avec l'aide de la France ont soumis la Catalunya. De là a été signé le "Traité des Pyrènes", donnant lieu à la frontière actuelle y compris l'enclave espagnole de Llívia la catalane en Cerdaigne, 
territoire français. 
http://www.france24.com/fr/20171004-llivia-enclave-espagnole-france-irreductibles-catalans-independance-referendum
Si je fais cette précision, c'est que j'entends des âneries aussi grandes que la sottise de certains responsables politiques et des commentaires hypocrites.  

Le Président du Parlement Catalan, Carles Puigdemon est un indépendantiste, il ne ce n'est jamais caché, il a été pourtant été élu. Cela aurait du alerter le gouvernement de Mariano Rajoy, qu'il pratiquait en Catalogne une politique qui ne convenait pas aux Catalans. Même un imbécile comprend cela, mais Rajoy, comme Puigdemon sont des jusqu’au-boutistes, l'un pour faire preuve de fermeté (en faisant plaisir aux autres régions, comment se séparer de la tirelire?) l'autre à trouvé l'à l'occasion de mettre en pratique son combat.  



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