mardi 29 mai 2018

La route du fascisme

Sommes-nous surs que le LIBÉRALISME n'est pas un fascisme déguisé ? A constater la brutalité des provocations du pouvoir, de la pugnacité mise en œuvre pour défendre cette idéologie, il ne peut y avoir de doute.
La volonté des peuples est trop souvent ignorée ou mise de coté y compris après un vote ou un référendum.


Un mouvement réveillé de sa léthargie et capable de détruire tout sentiment humanitaire


29-05-2018


L'Europe, les États-Unis et maintenant l'Amérique latine vivent à l'ombre d'un des mouvements les plus destructeurs de l'histoire de l'humanité. Le fascisme ressuscité fait des ravages dans toute tentative d'humanisation des politiques et ronge l'âme même des sociétés, ce qui crée une vague de rejet pour tout ce qui est considéré comme « différent » qui mène à la ségrégation des groupes les plus pauvres comme s'ils étaient les coupables de tous les maux de la planète.
Mais alors, Emmanuel Macron n'aurait rien inventé! Il poursuit simplement l'œuvre fasciste que les USA ont réveillé, une sorte de Maccarthysme, mais non contre les communistes, quoique, mais contre tous ceux qui a leurs yeux ne méritent d'avoir une existence décente ou tout simplement exclus des "clubs": truands and-Co ; cupidon à l'envers ; manipulateurs SA ; Herzl  S.A.R.L.(qui se fait livrer, mais ne paye pas) ; Gourous réunis ; escrocs patentés […]   
Dans cette atmosphère de mépris et de répression contre les personnes pour des motifs ethnique, de religion, de statut socio-économique ou simplement de parler une autre langue, sont les souffre douleurs des uniformes ou mercenaires qui réalisent la tâche de faire savoir quelles sont les règles du jeu. 

Par ces règles de discrimination et de racisme est comme les filles, les garçons, les hommes et les femmes du triangle nord de l'Amérique centrale souffrent de persécution, viol, torture et mort, par la seule audace d'avoir osé franchir les frontières qui supposément conduire à trouver de meilleurs conditions de vie. C'est ainsi qu'une jeune fille de seulement 20 ans - Claudia Patricia Gómez González - a perdu la vie avec une balle dans la tête tirée par un garde-frontière lors de son entrée aux États-Unis.

Claudia Patricia a rencontrée la mort par la commande depuis le tête même de l'empire, à partir du moment où le président du pays le plus puissant sur terre a entrepris la mission de « nettoyer » ses terres des Latinos et toutes sortes de « indésirables » étrangers pour ses plans d'imposer un style de gouvernement fasciste. Apparemment, ignorants de leur propre histoire, ce président a insisté, avec une persistance digne de meilleures causes, la tâche de transformer la société américaine en une sorte de modèle dans son concept de communauté qui ne peut pas accueillir la diversité.

Claudia Patricia ne correspond pas au profil acceptable pour les lois d'immigration des États-Unis. Il ne s'intégrait pas non plus dans les groupes cibles des plans de développement de son pays, le Guatemala, [qui a à transféré sont Ambassade à Jérusalem, il y a tut juste quelques heures] où il n'avait pas la possibilité d'avoir accès à une éducation de qualité qui lui permettrait de progresser dans la vie. S'il l'avait eu, aujourd'hui il vivrait probablement. Dans sa ville, San Juan Ostuncalco, comme c'est souvent le cas dans les zones rurales guatémaltèques, les services de l’État sont déficients; la population manque d'eau potable, de latrines et d'une couverture éducative suffisante pour une population croissante, avec des niveaux de pauvreté et d'abandon inacceptables.

Tout comme elle ne cadrait pas avec les plans de son gouvernement, ni les milliers d'enfants et d'adolescents migrants de ces terres, qui, piégés dans une chaîne d'horreurs depuis leur naissance et désireux de trouver une route vers l'avenir, ils se lancent dans une aventure folle. De ce défilé sans fin à la terre de l'abondance, peu de gens accomplissent leur mission. Beaucoup restent sur la route soumis aux abus les plus atroces commis par des organisations criminelles, dédiés - avec la complicité des autorités de tous les pays impliqués - à l'activité très productive de la traite des êtres humains. D'autres, tout simplement, sont victimes de leur propre fragilité et sont laissés dans le désert, noyés dans les rivières au cours d'un voyage pour lequel ils ne seraient jamais préparés ou tués par une balle,

De ce côté du continent, sa famille la pleure et les réseaux bouillent d'indignation pour ce fait de sang absurde. Les autorités, en revanche, sont très occupées à lutter contre la CICIG pour prêter attention à cet «incident isolé».

Il est évident que sans le soutient mutuel que se portent les fascistes, les manipulations, les crimes, les viols de souveraineté, les vols tout court, les massacres qu'exercent ces-gens-là ne pourraient avoir lieu.

Ce qui me désole, c'est la léthargie où se trouvent tous ceux qui aujourd’hui tirent malgré tout leur "épingle du jeu", mais jusqu'à quand?  

Blog de l'auteur: www.carolinavasquezaraya.com

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