mercredi 30 mai 2018

Le néolibéralisme et le changement radical du pouvoir de l'État




A partir des années quatre-vingt, l'idéologie néolibérale a imposé la "nécessité" de démanteler les différents appareils d'Etat, tel les lois restrictives du marché, en fonction des intérêts corporatifs des grands capitaux transnationaux.

Cela a été entrepris dans une grande partie du globe, en procédant à la privatisation des services et entreprises d'utilité publique dont le contrôle était entre les mains de l'État.
Moins, que contrer l'Etat providence [la protection de ses sujets est le devoir de tout Gouvernement] Ce que recherchent les "vendeurs" de l'apologie LIBERALE c'est à exploiter, sous l'argument de la libre concurrence, la tirelire que représentent les services d'utilité publique. Le respect du citoyen quelque soit ses capacités intellectuelles, physiques, économiques leur passe, selon l'expression: "par-dessus la tête". Ce n'est pas leur problème, leur seule préoccupation est le profit, et qu'il se réalise selon l'expression: "sur le dos des plus fragiles" ne blesse ni leur intelligence, ni leur moralité.
L'animal, aussi, n'agit qu'en fonction de son intérêt. La sémantique utilisé ne devrait tromper personne, pourtant sous l'idéologie libérale le fascisme n'est pas loin.

Ce processus fait que la situation sociale et économique d'une majorité de citoyens s'aggrave au lieu qu'elle ne se concrétise et incrémente le niveau-de-vie que promettent les apologistes de ce courant capitaliste, dans une proportion similaire ou proche de celle des pays hautement industrialisés. De cette façon, l'État est devenu contrôlé par les intérêts du marché. L'État providence qui s'est propagé après la fin de la Seconde Guerre mondiale a été relégué à l'arrière-plan.

Mais au-fur-et-a-mesure que l'avance et la consolidation du néolibéralisme mondialisé semblaient impossible à arrêter, s'est faufilé en même temps, un courant ascendant de résistance populaire. Au début, comme foyers isolés, concentrés chacun sur ses revendications particulières, mais ensuite s'articulant entre-elles, localement et internationalement, au-delà de ses frontières naturelles, une gamme de mouvements et de propositions qui convergeaient dans les mêmes causes. Un vaste mouvement hétérogène contre le capitalisme néolibéral appelé aussi MARCHE,  qui tente vampiriser la vitalité des populations, a acquis une nuance ouvertement politique et anti-impérialiste d'une période pas si lointaine.

Le Marché, qui s'est désigné seul fournisseur de la dette des Etats,  propulsant les Banques centrales aux oubliettes d'où elles émergent pour son profit, voudrait, pour désendetter ses obligés, (Etats endettés) qu'ils relâchent l'étreinte  de l'économie pour le plus grand bonheur, non des populations mais des banquiers et leurs hommes de main.   

La volonté politique, exprimée dans les discours, les mesures gouvernementales et certaines lois, ne suffisait pas à transcender audacieusement le cadre traditionnel des fonctions étatiques. Maintenant, devant la reprise progressive du pouvoir dans certains pays par les secteurs politiques conservateurs en relation avec les intérêts hégémoniques américains, il est nécessaire d'aborder le problème de manière moins simpliste et distinguer dans les propositions néolibérales du MARCHE ou de ses sbires comme l'avancée d'un néofascisme que masque le libéralisme …  

Quel plus bel exemple que celui de l'Espagne qui a vécu sous le régime fasciste du dictateur Franco et qui se poursuit sous la Monarchie et où ses serviteurs avaient et ont les faveurs au détriment du peuple. 

La politique Américaine ne peut être plus claire à ce sujet.

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