A partir des années quatre-vingt, l'idéologie néolibérale a
imposé la "nécessité" de démanteler les différents appareils d'Etat, tel
les lois restrictives du marché, en fonction des intérêts corporatifs des grands
capitaux transnationaux.
Cela a été entrepris dans une grande partie du globe, en
procédant à la privatisation des services et entreprises d'utilité publique dont
le contrôle était entre les mains de l'État.
Moins, que contrer l'Etat providence [la protection de ses
sujets est le devoir de tout Gouvernement] Ce que recherchent les "vendeurs"
de l'apologie LIBERALE c'est à exploiter, sous l'argument de la libre concurrence, la
tirelire que représentent les services d'utilité publique. Le respect du citoyen
quelque soit ses capacités intellectuelles, physiques, économiques leur passe,
selon l'expression: "par-dessus la tête". Ce n'est pas leur problème,
leur seule préoccupation est le profit, et qu'il se réalise selon l'expression:
"sur le dos des plus fragiles" ne blesse ni leur intelligence, ni
leur moralité.
L'animal, aussi, n'agit qu'en fonction de son intérêt. La
sémantique utilisé ne devrait tromper personne, pourtant sous l'idéologie
libérale le fascisme n'est pas loin.
Ce processus fait que la situation sociale et économique
d'une majorité de citoyens s'aggrave au lieu qu'elle ne se concrétise et incrémente
le niveau-de-vie que promettent les apologistes de ce courant capitaliste, dans
une proportion similaire ou proche de celle des pays hautement industrialisés.
De cette façon, l'État est devenu contrôlé par les intérêts du marché. L'État
providence qui s'est propagé après la fin de la Seconde Guerre mondiale a été
relégué à l'arrière-plan.
Mais au-fur-et-a-mesure que l'avance et la consolidation
du néolibéralisme mondialisé semblaient impossible à arrêter, s'est faufilé en
même temps, un courant ascendant de résistance populaire. Au début, comme
foyers isolés, concentrés chacun sur ses revendications particulières, mais ensuite
s'articulant entre-elles, localement et internationalement, au-delà de ses
frontières naturelles, une gamme de mouvements et de propositions qui
convergeaient dans les mêmes causes. Un vaste mouvement hétérogène contre le
capitalisme néolibéral appelé aussi MARCHE,
qui tente vampiriser la vitalité des populations,
a acquis une nuance ouvertement politique et anti-impérialiste d'une période
pas si lointaine.
Le Marché, qui s'est désigné seul fournisseur de la dette
des Etats, propulsant les Banques
centrales aux oubliettes d'où elles émergent pour son profit, voudrait, pour désendetter
ses obligés, (Etats endettés) qu'ils relâchent l'étreinte de l'économie pour le plus grand bonheur, non
des populations mais des banquiers et leurs hommes de main.
La volonté politique, exprimée dans les discours, les
mesures gouvernementales et certaines lois, ne suffisait pas à transcender
audacieusement le cadre traditionnel des fonctions étatiques. Maintenant, devant
la reprise progressive du pouvoir dans certains pays par les secteurs
politiques conservateurs en relation avec les intérêts hégémoniques américains,
il est nécessaire d'aborder le problème de manière moins simpliste et distinguer
dans les propositions néolibérales du MARCHE ou de ses sbires comme l'avancée
d'un néofascisme que masque le libéralisme …
Quel plus bel exemple que celui de l'Espagne qui a vécu sous le régime fasciste du dictateur Franco et qui se poursuit sous la Monarchie et où ses serviteurs avaient et ont les faveurs au détriment du peuple.
La
politique Américaine ne peut être plus claire à ce sujet.
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