Voila donc ce que le sionisme a réservé à ceux qui les avaient accueilli comme des frères et c'est parce qu'il se sont conduits comme des voyous, volant les terres et voyant en eux leur futur bourreau que les Palestiniens ont résisté.
Là et seulement là est le crime des Palestiniens contre des criminels qui 2000 ans après détournant l'histoire s'appropriaient de ce qui ne leur appartenait pas.
Bonjour Dominique, je m'appelle Halima et je viens de Qattana, une ville palestinienne près de Jérusalem, entourée de colonies illégales de colons israéliens. Ma famille et moi vivons dans la peur constante que les soldats israéliens ne nous ouvrent pas la porte.
Notre maison
est entourée d'un mur, il y a une caméra à l'extérieur et pour sortir tous les
jours, nous devons rester devant et attendre que le soldat israélien de l'autre
côté nous ouvre. Celle qui a le plus mal est ma fille Ayam, qui n'a que 8 ans.
Chaque matin, il se tient devant la caméra pour qu'ils s'ouvrent et se rendent
à l'école de l'UNRWA à Qattana. Parfois, ils mettent une heure à s'ouvrir,
parfois deux. Il y a eu un hiver où les soldats n'ont pas ouvert notre porte
pendant 12 jours d'affilée.
Cette
situation a plongé Ayam dans la tristesse. Un psychologue a dû aller à l'école
juste pour elle parce qu'elle n'arrêtait pas de pleurer et passait des heures à
regarder sans rien.
C'est très
dur, on se sent comme dans une prison, cette porte nous sépare de tout. Mais
quand je regarde par la fenêtre, dans les colonies qui nous entourent, tout est
différent. Eux, les colons, ont leur liberté, mais pourquoi nous prennent-ils
la nôtre ?
Pourquoi
dois-je choisir entre quitter mon domicile ou mener une vie normale ? Pourquoi
ma fille Ayam doit-elle grandir avec cette tristesse insupportable ?
Halima, habitante du village de Qattama.
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