vendredi 10 décembre 2021

Le Nettoyage Ethnique de la Palestine VIII


L'icone de la jeunesse palestinienne 



Quel imbécile peut croire que Dieu va lui accorder un bien terrestre ? Un sioniste à coup sur, moins par une quelconque croyance que parce que cela lui permet de prendre possession d'un bien illégalement mais par volonté divine !   


On sait que Israël est un produit de la colonisation occidentale, mais aussi de la prévarication des Instances internationales, qui les uns comme les autres ont cautionné le Crime contre l'humanité que représente la colonisation en Palestine sous un argument fourbe et hypocrite tel que le sionisme nous y a habitué, mais aussi cet Occident qui se dit démocratique mais qu'il agit comme les criminels lorsque son intérêt en jeu. 

La Démocratie n'est pas cela, elle n'accepte pas les l'intérêts particuliers. Le sionisme s'est ici servi de la Shoah du crime contre l'humanité qu'elle représente pour tenter de faire "avaler" aux cons (et criminels en puissance) les crimes à commettre poursuivant le même but: "Eradiquer un Peuple"  



Clip N° 08

En 1925, la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.

En août 1929 éclate la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile. Une modification de l’accès des juifs au Mur des Lamentations.  Mais elle traduit très largement l’exaspération des citoyens palestiniens.

Les émeutes se propagent à toute la Palestine, Causant 249 morts, 133 Juifs et 116 Arabes, ceux-ci tuées par les britanniques la plupart. 

Les conclusions de la commission Shaw, du rapport Hope-Simpson, puis du second livre Blanc britannique, connu comme étant celui de Lord Passfield, et qui mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation. Sont enterrés par les britanniques, devant le tollé et la réaction virulente du  Yishouv et des institutions sionistes mondiales, dès 1931.

En effet :  Le gouvernement britannique remet à Chaïm Weizmann, le décret d’annulation du second livre blanc, le 13 février 1931. 

(La commission d’enquête Shaw de 1929, citée par Walid Khalidi. Dans la Revue d’études palestiniennes n° 28 ) Concluait que :    « Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir.»

Conformément à l’idéologie sioniste et aux statuts du Fonds national Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens non-juifs du développement économique.  

Ce refus d’employer les Palestiniens est le début de l’Apartheid et érigé en principe « socialiste » afin de créer une société juive homogène. 

Apartheid, il faut le reconnaître, qui ne s’est jamais réellement démenti depuis. 

David Ha Cohen, leader du Mapaï, dans « In Nur Masalha » déclare dans (L’expulsion des Palestiniens) p.25. :

« [En Palestine] j’ai du combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je n’accepterais pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, defendre la propagande auprès des ménagères pour qu’elles n’achètent pas aux boutiques arabes [palestiniennes], empêcher les travailleurs Arabes d’avoir du travail ici […] Verser du Kérosène sur les tomates arabes, attaquer les ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes quelles avaient achetés, prier les cieux pour que le Fonds national Juif envoie Hankin à Beyrouth acheter des terres aux propriétaires absentéistes et expulser les fellahs de la terre, acheter des douzaines de dunums d’un Arabe est permis, mais vendre -Dieu l’interdit- un seul dunam juifs à un Arabe est interdit.

La référence à Dieu, est ici utilisée, pour attirer une population qui aurait, sans doute, une vision plus humainement acceptable.

Mais c’est là toute l’ambiguïté du sionisme, asservir l’être humain tout en ayant l’air de le faire pour son bien, ou du moins chercher des arguments justifiant les actes à commettre. Les Juifs en ont été victimes, aujourd’hui les Palestiniens, victimes expiatoires des crimes commis à l’encontre des juifs, c’est du moins, l’argument par lequel le sionisme voudrait s’affranchir de ses crimes.      

De l’implantation de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les « Kibboutz » naît la volonté d’exclure la main d’œuvre palestinienne et en même temps occuper l’espace comme des terres gagnées sur les palestiniens devant servir à faire valoir les droits juifs dans les règlements futurs. 

Mais les « Kibboutz » qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont jamais absorbé plus de 7% de l’immigration juive. « 55 Colonies, soit 68% du total des implantations fondées sous le mandat, verront le jour entre 1936 et 1939.

Principale expression de la présence juive dans des zones très peu peuplées de juifs, les nouveaux points de peuplement surgissaient dans le paysage selon un scénario invariable : « Une palissade doublée d’une barrière de fils barbelées et une tour surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une colonie entière était établie. »     Citée par Elias Sanbar, dans Figures du Palestinien (2005) p.120

L’établissement, y compris encore aujourd’hui, des avant-postes de colonisation en Cisjordanie suit un scénario semblable. Prise d’une colline y compris avec trois « Mobil home », trois jours après, la « colonie » est équipé de tous les fluides domestiques. La protection de l’armée en plus.

  

La prochaine fois Nous verrons

les négociations entre sionisme et Hitler


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire