mercredi 8 septembre 2010

Rapport PCHR n° 40 sur les violations israéliennes des droits humains :






Nous avons maintenant pris l’habitude et admis que les actions israéliennes sont des représailles, quelles font, immanquablement, suite à un acte de violence qualifié sans aucun doute comme étant un acte « terroriste ».
Pourtant, personne, je dis bien personne, journalistes de brocante ou politiques cupides ne peuvent ignorer la réalité du conflit. La propagande pro israélienne/sioniste est optimisée au point d'atteindre le plus haut degré dans l’échelle de la manipulation des mentalités.  

Les actes de résistance, que nous le voulions ou non sont des actes y compris par la violence, parfaitement légitimes qui, eux, font réellement suite à des actes criminels d'une politique hégémonique et inhumaine, spoliant, assassinat, emprisonnant […] des êtres humains tentant de résister, donc  parfaitement dans leur droit.
Vous avez ci-dessous Un rapport datant de 2008, il y en a eu d’autres depuis. Mon intention est de tenter de démonter que quelque soit le prétexte pris par Israël pour justifier le blocus de Gaza et les crimes qu’il y commet, ne relève pas d’un psychisme logique, d’un psychisme « normal ». Comment se fait-il que n’importe quel être humain saurait qu’il fait le mal, qu’il se venge sur des êtres innocents et   que les israéliens (la majorité) trouvent leur attitude tout à fait logique? Est-il logique de : [prendre des terres ayant un propriétaire ; commettre des massacres patiemment programmées ; d’expulser des gens de leur maisons  ; de démolir leurs maisons ou pire la leur faire démolir y compris sous des prétextes aussi vils que celui d’argumenter une absence de permis, commandement, [je le rappelle] édicté par un tribunal d’occupation ; quel être humain digne de ce nom, assassinerait un autre homme simplement du fait d'être un colon et de se sentir protégé par l’armée ; quel gouvernement inventerait le processus d’arrestation administrative, lui permettant d’emprisonner à peu près qui bon lui semblera,[...]. Quel gouvernements s'abandonnerait a commettre une épuration ethnique, prenant à témoins la communauté internationale, sans l'assurance de son impunité. Sans omettre qu'il n'y a pas d'état ( ère moderne) qui intègre  des religieux (rabbins) dans son armée. C'est dans les faits, incontestablement, une DICTATURE. Pourquoi dans ces conditions elle nous est présenté conne étant une démocratie ? Parce quelle organise des élections ? Parce quelle est un semblant de démocratie pour les juifs ? Car pour les non juifs c'est une évidence qu'il ne l'est pas.  Le vocable DÉMOCRATIE ne peut se dissocier du mot JUSTICE, il ne peut y avoir de démocratie sans justice. Et ceux qui prétendent le contraire c'est qu'il ont quelque profit à en tirer de le prétendre.     

Naturellement des fictions, depuis quelque temps déjà, nous apportent la preuve que ces barbaries ont toujours existée. Nous avons même d’éminents politiques, en retraite ou presque, disons plus aux affaires, qui dans des réunions se demandent si l’homme est réellement fait pour la paix. D’autres nous expliquent en long, en large et en travers toutes les horreurs que l’histoire a colporté jusqu'à nous, comme s’il fallait comprendre : « vous voyez des horreurs il y en a toujours eu, Israël n’est pas une exception, il est tout a fait dans la lignée de ce que l’homme peut faire. Et là, il faut que je vous dise : « Que s’il faut tenir compte de histoire passé pour prévenir l'avenir, il ne faut en aucun cas s'en servir pour justifier les crimes du présent ».
Le principal enseignement que l'on peut en tirer, est de mon point de vue, que : Israël se dresse en victime -toujours-, il est pourtant l'agresseur et cela depuis le premier jour. Qu'il y a dans les agissements de ses différents gouvernements une volonté de nuisance évidente sous couvert de la victimisation décrite. L'idéologie, érigée en principe immuable, contrairement au nazisme, a su tirer tous les enseignements du passé. : [s'attacher les services de tous ceux qui par leur influence peuvent leur permettre de mener à bien leurs visées ; agir dans un cadre où les lois le permettent, ou faire en sorte quelles le permettent ; diaboliser sa future victime, visant à s'attirer les grâces de l'opinion (...)] Mais, le sionisme a compris aussi, l'importance qu'il y avait a maitriser cette opinion et ceux qui pouvaient influencer en leur faveur. C'est la diaspora  qui le permettra.




Ci-dessous, tous les crimes israélien justifiant la RESISTANCE ? Palestinienne.

Rapport  PCHR  n° 40 sur les violations israéliennes
des droits humains :
Publie le vendredi 10 octobre 2008.


PCHR > Rapport du 25/09 au 08/10/2008
Bilan Intifada al-Aqsa

Au cours des deux semaines, entre le 25 septembre et le 8 octobre 2008 : les colons israéliens ont tué un jeune berger près de Naplouse. Durant ces deux semaines, les forces d’occupation ont en outre blessé 16 Palestiniens, dont 4 mineurs et un militant écossais pour les droits de l’homme ; 9 d’entre eux l’on été lors des manifestations non violentes contre le mur d’annexion.
Les forces d’occupation israéliennes ont également détenu des journalistes près de la colonie. Les colons, qui poursuivent leurs activités et leurs agressions en Cisjordanie, ont blessé 4 Palestiniens et 2 internationaux. Ils ont mis le feu aussi à des nombreux oliviers.

Le siège s’est poursuivi, total, sur les territoires palestiniens, isolant la bande de Gaza du monde extérieur. La Cisjordanie a été complètement bouclée pendant le Kipurim juif. http://pchrgaza.org                               
Rapport complet sur :    http://pchrgaza.org/files/W_rep...

L’Intifada entre dans sa 9ème année


Ce rapport  hebdomadaire sur les violations des droits humains par Israël dans les territoires occupées (TPO) coïncide avec la 8ème anniversaire de l’Intifada al-Aqsa qui a éclaté suite à la visite provocatrice de l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, à la mosquée al-Aqsa (le Saint Sanctuaire), dans Jérusalem occupée.
Durant ces huit années, les FOI (forces d’occupation israéliennes) ont commis de graves violations du droit international, dont des crimes de guerre, contre les civils palestiniens, d’une manière sans précédent depuis 1967. La communauté internationale est restée silencieuse et les Hautes Parties contractantes à la Quatrième Convention de Genève de 1949 ont failli à leurs obligations de faire respecter la Convention  dans les TPO et d’assurer la sécurité des civils palestiniens. Par le silence international, le gouvernement israélien et ses forces d’occupation se sont trouvées encouragées à commettre d’autres crimes de guerre contre les civils palestiniens, en toute impunité.
La justice est totalement absente dans le système judiciaire israélien, spécialement s’agissant des militaires israéliens dans les cas concernant les Palestiniens dans les TPO. Le centre palestinien pour les droits humains (PCHR) relève les violations des droits humains dans les territoires depuis 1995, et il arrive à la conclusion que le système judiciaire israélien assure régulièrement une couverture légale aux crimes de guerre commis par les FOI contre les civils palestiniens. A la lumière de cela, le PCHR, en coopération avec certaines organisations de défense du droit international et des droits humains, a eu recours à des moyens juridiques pour poursuivre les criminels de guerre devant les tribunaux, ainsi que ceux suspectés de tels crimes. Dans ce contexte et durant ces années passées, le PCHR, en coopération avec ces organisations, a cherché à traduire ces criminels de guerre devant les tribunaux internationaux pour que justice soit rendue aux victimes des FOI. Des dossiers ont été déposées contre ces criminels israéliens en Suisse, aux USA, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zelande et en Espagne.
L’un des plus récents a été présenté à Madrid contre 6 officiers israéliens qui ont commis des crimes de guerre contre des civils palestiniens, et le corps judiciaire suprême en Espagne s’est déclaré compétent pour en juger et déclaré qu’il y apporterait toute son attention.
L’un des dossier a été déposé par le PCHR devant la justice britannique contre le général en retraite, Doron Almog, qui fut commandant du Groupe interarmes terrestres israélien pour le secteur Sud, du 8 décembre 2000 au 7 juillet 2003. il a fallu à Almog éviter l’arrestation par des policiers britanniques dans le cadre d’un mandat d’arrêt délivré par le juge Timothy Workman de Londres.
Le dossier le plus récent est une demande déposée par la victime de tortures auprès des autorités hollandaises pour l’arrestation d’Ami Ayalon, ancien directeur du Shin Bet (services généraux de sécurité israéliens - SGS) après que les autorités hollandaises chargées des poursuites aient failli l’arrêter lors de sa visite aux Pays-Bas en mai 2008.


Statistiques de l’Intifada al-Aqsa en Cisjordanie et
dans la bande de Gaza
(29 septembre 2000  -  29 septembre 2008)

3 731 civils palestiniens ont été rués par les FOI ; 
1 114 Palestiniens ont été tués par les FOI lors d’affrontements armés ; 
4 845  Palestiniens au Total ont été tués par les FOI ;

Ces chiffres n’inclut pas les morts sur les check-points militaires, les morts de maladie à cause du siège imposé sur la bande de Gaza et les morts résultant d’attentats en Israël.

Secteur : (nombre de victimes : %)
Cisjordanie : 1 680 : 46%
Bande de Gaza : 2 051 : 54%

Civils palestiniens tués en Cisjordanie et dans la bande de Gaza (hors les Palestiniens hommes)
Catégorie : (nombre de victimes : %)
Enfants : 850 : 22.87%
Femmes : 163 : 4.37%
Personnel médical : 26 : 0.70%
Journalistes : 11 : 0.29%
Internationaux : 6 : 0.16%



Partie Bande de Gaza

Exécutions extrajudiciaires de Palestiniens par les FOI
Catégorie :
Nombre de personnes ciblées : 510  / non ciblées : 229  = Total 739
Au moins 25 000 Palestiniens ont été blessés par les FOI dans les territoires occupés, dont 12 261 dans la bande de Gaza.
Maisons démolies dans la bande de gaza par les FOI :
District : (Démolition totale : Démolitions partielle)
Nord bande de Gaza : 346 : 870
Ville de Gaza : 197 : 331
Centre bande de Gaza : 182 : 185          
Khan Younis : (camp de réfugiés) 677 : 409
Rafah : 1 556 : 1 114 
Total : 2 958 : 2909

Maisons démolies en Cisjordanie de 2001 à 2007 (Statistiques de l’Institut de Recherches appliquées à Jérusalem) :
District : nombre
Bethlehem : 135       Jérusalem : 469       Hébron : 296           Jénine : 147
Qalqilya : 52            Tulkare : 137           Salfit : 23                Tubas : 18
Ramallah : 98          Jéricho : 42             Naplouse : 189         TOTAL = 1 606

 Les Foi ont défoncé au minimum 4 050 hectares de terres cultivables dans la seule Bande de gaza. Des centaines d’Hectares ont été « confisqués » pour l’extension des colonies et la contraction du mur d’annexion en Cisjordanie.

Au cours de ces 2 semaines écoulées, le siège a encore été d’une rigidité extrême. Un million cinq cent mille Palestiniens se voient dépossédés de leurs droits les plus élémentaires : la liberté de se déplacer, de se nourrir, de travailler, de se soigner, de s’instruire. Les services de santé sont particulièrement affectés par cette situation d’autant que 5 000 m3 d’eaux usées et polluées se déversent chaque jour à la mer faute de pouvoir être retraitées par manque d’énergies.
Des centaines d’étudiants ont du suspendre leurs formation à l’étranger et les familles des 900 prisonniers dans les prisons israéliennes n’ont pas eu de droit de visite depuis le 6 juin 2007.
Les Foi de leur côté ne cessent d’invoquer les roquettes artisanales ciblées sur les villes israéliennes pour justifier le siège.
Voir détails sur : http://infopalestine.net/article.php3 ?id_article=5195)
Traduction pour la partie Bande de Gaza : Jacques Salles pour Palestine 33


Partie Cisjordanie

1 – Incursions dans les villes, villages et camps de réfugiés palestiniens, au cours de ces deux semaines, les FOI ont mené 38 incursions militaires dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie. Elles ont arrêté 59 Palestiniens dont 13 mineurs et une femme. Le nombre des civils palestiniens arrêtés en Cisjordanie depuis le début de cette année se trouve porté à 2 033.
Lors des incursions, de nombreux civils furent agressés et une famille dénonça la disparition de bijoux et d’argent. Les incursions ont lieu presque toujours en plaine nuit, avec violence, beaucoup de bruit et irruption dans les maisons accompagnées de fouilles. La plupart des Palestiniens enlevés sont des jeunes.
Le jeudi 2 octobre, à midi les troupes d’Hébron arrêtent un Palestinien. Abu Haikal et sa famille sont sur leurs terres, essayant de protéger leurs oliviers des colons israéliens de l’avant-poste de Ramat Yishai qui ont fait irruption et volent leurs olives. Les troupes d’occupation arrêtent Abu Haikal quand celui-ci intervient pour empêcher les colons de s’en prendre à ses fils. Les Palestiniens doivent partir en laissant les colons sur les terres. Selon la famille d’Haikal, les colons sont arrivées brusquement et ont commencée à cueillir les olives. Quand le fils d’Abou Haikal, âgé de 14 ans, a essayé d’empêcher les colons de prendre les olives, ils se mirent à le frapper avec violence. Les FOI arrêtent Abu Haikal et ses deux fils : Mo’taz et Hussein, 19 ans. Les deux fils sont libérés dans la soirée mais le père est gardé.

2 – Maintien du siège sur les TPO
Il y a environs 600 barrages sur les routes de Cisjordanie, tenus ou non par l’armée. En outre, quelque 60 à 80 barrages sont montées chaque semaine.
En Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, il y a autour de 500 km de routes où les déplacements des Palestiniens sont restreints, voire interdits. Un tiers de la Cisjordanie est inaccessible aux Palestiniens sans un permis spécial délivré par l’occupant, permis extrêmement difficile à obtenir. Au moins 65% des routes qui mènent aux 18 communautés palestiniennes de Cisjordanie ont été fermées ou totalement contrôlées par les FOI (soit 47 routes sur 72).

3 – Construction du mur d’annexion 
Une fois terminé, le mur d’annexion, déclaré illégal par la Cour Internationale de Justice en 2004, s’étendra sur 724 km autour et à l’intérieur de la Cisjordanie, isolant encore davantage la population. 99% environ sont à l’intérieur du territoire avec toujours plus de saisies de terres palestiniennes.
La construction de ce mur illégal se poursuit, comme se poursuivent les manifestations non violentes organisées par les Palestiniens, avec des internationaux et des militants israéliens pour les droits humains, pour protester contre ce mur, notamment à Bil’in et Ni’lin, à l’ouest de Ramallah.
Alors que les Palestiniens commencent la cueillette des olives qui représentent la principale source de revenu pour des centaines de Palestiniens de Cisjordanie, les FOI imposent des restrictions à l’accès de leurs vergers situés à proximité du mur, même pour les Palestiniens qui ont des autorisations valides, remises par les FOI elles-mêmes.
Dans le district de Tulkarem, mercredi matin, 8 octobre, l’armée empêche des agriculteurs palestiniens d’aller sur leurs terres pour cueillir les olives, sous prétexte du nouvel  an juif. Dans celui de Jénine, le conseil local du village de Zabbouba déclare que cette année, 30 agriculteurs palestiniens ont déposé des demandes d’autorisations pour aller sur leurs  terres situées derrière le mur, mais les FOI n’ont délivrée des autorisations que pour 3 d’entre eux.
Dans le district de Salfit, l’armée empêche les fermiers des villages de Mas’ha et al-Zawia de se rendre sur leurs terrains situés derrière le mur.

4 – Agression des colons
Samedi soir, 27 septembre, secteur de Naplouse. Les colons israéliens tuent un jeune Palestinien près de la ville d’Aqraba, au sud-est de Naplouse. D’après l’enquête menée par le PCHR, dans l’après-midi, Yahia ‘Atiha Fahmi Bani Monya, âgé de 18 ans, d’Aqraba, faisait paître son troupeau sur des terres situées à l’est de la ville. Vers 18h15, alors qu’il n’était pas encore rentré, des dizaines de villageois palestiniens se rassemblent et commencent les recherches dans le secteur compris entre la ville et la colonie de Jetit, à l’est du village. A minuit, les villageois trouvent le corps de Bani Monya, vers al-Fajan, à près d’un km de la colonie. Ils informent les FOI qu’ils ont trouvé le corps du garçon. L’armée arrive et le médecin militaire examine le corps. L’armée ensuite l’évacue par une ambulance israélienne vers un institut médico-légal israélien pour autopsie. Selon les témoins, Bani Monya a été tué par au moins 20 balles dans le cou à la poitrine et dans les jambes. Le PCHR note que le secteur où le corps de Bani Monya a été trouvé est interdit aux Palestiniens. Apparemment, les colons israéliens ont enlevé la victime et l’ont ensuite posée là où elle a été trouvée.

Samedi soir 27 septembre, secteur Salfit. Des dizaines de colons israéliens armés envahissent le village de Kufor al-Dik. Ils tirent en l’air pour impressionner les civils palestiniens qui sortent de leurs maisons pour essayer d’arrêter l’attaque. Les colons restent dans le centre du village puis se mettent à lancer des pierres sur les maisons sous la protection des troupes d’occupation qui ont débarqué dans le secteur. Des maisons, des voitures et des biens publics sont endommagés. L’armée tire des balles enrobées de caoutchouc et lancent des grenades lacrymogènes sur les Palestiniens rassemblés pour protéger leurs maisons et leurs biens. Isma’il Eyad Ahmed, 13 ans, est blessé par balle à la main gauche. Peu après, l’armée met le village sous couvre-feu et les véhicules militaires poursuivent des civils pour les disperser et les arrêter. Abdul Rahim Hussein Ahmed, 29 ans, est heurté par un véhicule blindé.

Jeudi matin 2 octobre, secteur de Qalqilya. Des colons israéliens de la colonie de Shavot Aami, près du village de Kufor Qaddoum, à l’est de Qalqilya, mettent le feu à des vastes secteurs d’oliveraies situées près de la route Qalqilya/Naplouse.
Les résidents  du village essaient d’éteindre l’incendie, mais les FOI les en empêchent. Selon les propriétaires des terres, les colons israéliens avaient déjà monté des tentes et s’étaient emparés d’une maison. Les organismes officiels israéliens ordonnent l’évacuation des colons, de sorte que ceux-ci se déplacent vers un autre quartier voisin, où ils déclenchent un autre incendie, sous la protection des FOI.
Même jour, dans la soirée, toujours près de Qalqiliya. Des colons israéliens de la colonie de Janat Shomrom, à l’est de la cité, tentent de pénétrer dans le village d’Azzoun, à l’est. Les FOI interviennent et empêchent les colons d’entrer dans le village pour éviter des affrontements avec les civils palestiniens rassemblés à l’entrée nord du village pour barrer le passage aux colons.

Vendredi midi 3 octobre, secteur de Hébron. Au moins 50 colons israéliens de Kiryat Arba, agressent des civils palestiniens au moment où, en coopération avec des militants internationaux et israéliens, ils commencent la cueillette des olives dans une partie du terrain appartenant au clan al-Ja’bari. Abdul Karim Ibrahim al-Ja’bari est blessé et 2 militants israéliens sont victimes de contusions.

Mardi soir 7 octobre, secteur d’Hébron. Des colons de Kiryat Arba, attaquent des Palestiniens dans le quartier Jaber, proche de la colonie. 3 civils palestiniens sont blessés et 2 autres arrêtés. D’après l’enquête du PCHR, un colon israélien aurait intercepté et violement agressé une femme, Su’ad Ahmed Da’na. Quand celle-ci se met à crier, des policiers israéliens interviennent et … se joignent à l’attaque des colons. Elle souffre de blessures et de contusions sur tout le corps et elle s’est finalement évanouie. D’autres colons agressent également deux jeunes Palestiniens. Selon des témoins, l’armée est intervenue mais… pour arrêter les deux Palestiniens. 
Traduction pour la partie Cisjordanie et le bilan de l’Intifada : JPP pour les Amis de Jayyous.(voir détails sur : http://infopalestine.net/article.php3 ?id_article=5195 
Document public. Pour plus d’informations, notamment les noms des victimes, merci de consulter notre site (http ://www.pchrgaza.org) ou nous contacter à notre bureau de Gaza, par mel (pchr@pchrgaza.org





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire