lundi 9 avril 2018

La France, mais quelle France?





Jusqu'aux années 80, la France faisait partie du peloton de tête en matière de solidarité et d'économie. Elle était le "fer de lance" que les nations soucieuses du bien-être de ses citoyens prenaient en exemple.

La France était belle par ses paysages mais aussi par sa solidarité inter générations, même si cela n'allait pas toujours de soi, les contestations populaires souvent suivies, servaient à maintenir un équilibre entre les "gens de pouvoir" et ceux grâce à qui le pouvoir pouvait s'exercer.  Les richesses produites n'étaient pas exclusives, et le souci de l'équilibre était omniprésent.

L'idéologie actuelle de concentration des pouvoirs où la mondialisation et la finance ne sont qu'un des aspects, n'a eu et n'a de cesse de rompre cet équilibre mentionné.  Les privatisations, les délocalisations et ceux qui le permettent, finance en tête, n'ont pas d'autre objectif que de permettre aux chantres de la trilatérale d’exercer leur influence sur nos gouvernants.

Comment peut-on imaginer un monde  où un dirigeant politique vivrait sur le dos de ses "sujets" et où un dirigeant économique, serait rémunéré dix-mille fois plus que le plus humble de ses "sujet"! Comme si celui qui balaie son bureau n'avait pas droit à l'existence, alors qu'il ne demande qu'à vivre décemment.
Ces dirigeants-là manquent de l'état-de-conscience suffisant, qui différencie l'intelligence de la ruse ou l'humain de l'animal.

Bien sur, je l'entends déjà. Oui mais les footballeurs… Nous sommes d'accord il y a trop d'argent dans le foot, y compris pour des carrières courtes. Cependant il y a un aspect qui n'est jamais mis en avant:
  • Celui d'admettre que la plus-value qui permet la rémunération y compris celle des dirigeants, se réalise grâce à l'ensemble de tous ceux qui y ont contribué. Et pour très "magique" qu'il soit, un dirigeant ne serait rien sans l'ensemble de tous ceux qui ont permis de réaliser cette plus-value.
  • C'est un mensonge que croire que Carlos Ghosn, par exemple, aurait à lui seul le mérite qui lui est attribué. 
  • Très souvent  les circonstances font de l'homme ce qu'il est. [Autrement dit: la réussite d'un homme est très souvent due, d'avantage à ses accointances qu'a sa valeur personnelle et c'est très dommageable.
  • Ces dérives sont inacceptables, surtout comme on l'a déjà vu: où un "Grand-patron" perçoit des rémunérations et indemnités, hors normes, y compris lorsqu'il a fait "couler" ou surendette l'entreprise.


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Revenons à nos moutons:
La France du Général de Gaulle, et après, était sur les rails de la vision sociétale décidé par le Conseil de la Résistance, où à l'inverse des gouvernements qui se sont succédés principalement depuis le Mandat présidentiel de 2007 jusqu'à nos jours, l'Etat et l'Homme était placé au centre des décisions. Les idéologies qui prônent l'hégémonie politique ou économiques n'y avaient pas de place. Elle ne peut pas avoir de place dans un monde apaisé. Les va-t-en-guerre, les rusés! Ailleurs il y a de la place. Mars, Jupiter, Uranus et pourquoi pas …

La Démocratie admet la contestation à la faveur du plus grand nombre, mais il y a un point qu'aucune Démocratie ne peut éluder c'est la justice. Une Démocratie qui agit par idéologie en dehors de toute justice, est une démocratie de façade,  qui organise des élections, manipule les citoyens par la propagande exercée, les mensonges et l'utilisation du Mandat à des fins personnelles ou communautaires tel que l'on a pu constater depuis 2007 où l’accélération de la démocratie de façade est visible […].

C'est malheureusement à cette déviance "démocratique" à laquelle nous assistons. C'est une Démocratie qui s'abandonne aux pouvoir de l'argent ou les cupides parviennent au sommet, non par leurs qualités humaines, mais par leur malléabilité, leur allégeance aux "mains" argentées.

La Monde global que l'on nous prépare, n'est pas fait pour les êtres intelligents ou/et trop honnêtes. En matière de commerce on a l'habitude de dire: "que pour réussir il faut marcher sur des cadavres". C'est exactement ce que font les adeptes de la mondialisation ou gouvernance mondiale.    
 
Georges Pompidou premier Président de l'après  Charles de Gaulle prit la décision (fit voter les lois) qui a "enlève" les prérogatives de la banque de France pour financer les investissements du pays (routes, écoles hôpitaux …) pour suivre l'idéologie mondialiste du "MARCHE" (qui doit enrichir la finance) par l'obligation qui était faite au pays de s'adresser à la finance privé. Les effets de ce crime ne se sont pas fait sentir immédiatement, l'objectif de ces …  est de parvenir à gérer les Etats comme une entreprise, mais surtout à la place des gouvernement, qui avouons-le ne servent qu'a limiter la vitesse, à fixer le degré d'alcoolémie au volant ; le taux des retraites ; a en allonger les durées de valorisation, ce qui diminue les montants ; a cheviller le taux du livret "A" … alors qu'il s'avèrent incapables de réguler la finance mondiale, ou taxer la spéculation.  
Ce que font ces gouvernements un simple comité de bénévoles pourrait le faire.  

Le Marche a décidé de la gestion de l'Etat, Comme si un Etat était une entreprise! Les Gouvernements qui ont suivi ont tenté de maintenir un équilibre comptable qui commençait à vaciller, le coup de grâce fut donné par Dominique Strauss Kahn Ministre des Finances du Gouvernement Mitterrand à qui l'on doit la courbe exponentielle de la DETTE.
  • Georges Pompidou, ancien directeur de la Banque Rothschild. [Entreprise au cœur du sionisme et du Groupe Bilderberg.]
  • Dominique Strauss Kahn, financé par les satellites de la Banque Rothschild. Utilisa les CRÉDITS du Marché  pour financer les dépenses courantes. [Un chef d’entreprise qui utiliserait le crédit pour ses dépenses courantes serait condamné pour abus de bien sociaux]. Faut'il rajouter quelque chose ?   
  • Emmanuel Macron, ancien directeur de la Banque Rothschild.
  • Sans oublier que M Sarkozy, M Hollande et bien entendu M Macron sont ou ont été les larbins accélérateurs de la Globalisation qui Asphyxie la Démocratie. 

On remarque très clairement que cette France là, n'est pas maître de son destin, que l'idéologie suivie n'a rien de commun avec la Démocratie, sauf bien entendu, les tares ci-dessus cités. Le Général de Gaulle avait la capacité de "voir" plus loin, sa vision panoramique de la politique, en général, et l'intelligence et l'honnête qui le caractérisait fait de lui un homme d'Etat qui ne se laissait impressionner, ni par l'argent, ni par les menaces.
La guerre, contrairement aux va-t-en-guerre actuels, ne l'aurait utilisée, c'est une certitude, ni pour étendre son influence, ni pour marauder les richesses d'autres pays, fussent-ils moins bien armés que lui.     

Qu'on fait Sakozy et Hollande, avec moins d'arrogance et de gaieté que Macron? Eh, bien suivre les ordres qu'impose la mondialisation et pour que la finance gagne d'avantage, qu'ils ont inventé? La loterie "made in marché" :
  • Jouer avec notre argent ; la spéculation boursière ;  
    • quant ils gagnent ils "touchent" ;
    • quant ils perdent n'est nous qui sommes touchés!
Un Etat sans Services Publics, n'est plus un Etat mais une entreprise où les plus criminels et manipulateurs d'entre-nous se taillent la part du LION.

Ceci n'est qu'un simple exemple, car pour qu'ils gagnent d'avantage faut-il encore faire "main basse" sur des services régaliens des Etats à la quasi inexistence concurrence a se partager entre concurrents.
  • La SNCF en est un bel exemple.
    • On a crée les conditions de sa "déconfiture" et en suite il ne reste qu'un seul moyen de poursuivre, celui de PRIVATISER.
    • On est si stupides que cela?






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