Intellectuellement
parlant, l'antisémitisme n'est pas acceptable c'est un fait. Cependant son
instrumentalisation ne l'est pas d'avantage.
L'insulte
proférée à l'encontre de Alain Finkielkraut est inadmissible, son
instrumentalisation ne l'est pas moins.
En effet,
qualifier quelqu'un de sale …, qu'il soit juif, arabe ou …, n'est pas acceptable en tant qu'insulte faite
à un homme, quel qu'il soit et indépendamment de sa croyance ou de son origine.
C'est un
fait.
Toutefois
le qualificatif sale sioniste, ne peut être assimilé à l'antisémitisme. Donc,
cet acte est une insulte, mais en aucun cas un acte antisémite. En effet:
- Le qualificatif sioniste se rapporte à la colonisation de la Palestine, un fait réel et avéré, et si la Communauté israélite cautionne cette colonisation, n'enlève rien au crime qu'elle représente.
- Et c'est par rapport à ce crime et non à l'origine de la personne, à laquelle cette insulte se rapporte.
- En conséquence, ne vous en déplaise, le qualificatif antisémite est utilisé ici de manière impropre.
- Il est instrumentalisé pour apporter une caution au crime que représente le fait de colonisation.
- L'instrumentalisation de l'antisémitisme ne date pas d'hier. C'est dès sa création que le sionisme c'est servi de cette arme pour parvenir à ses fins.
- C'est de ce fait une manipulation, que la communauté juive a tentée de faire sanctionner par la loi, en faisant l'amalgame avec l'antisémitisme.
Seul les êtres inconséquents ou irréfléchis assisteront au Dîner du CRIF, une organisation qui
comme l'AIPAC aux USA crée les conditions pour que le Manipulation mentale des
citoyens prenne sa pleine mesure.
Dans ces
conditions pourquoi les politiques acceptent de s'y présenter, certains parce
qu'ils son juifs, d'autres par peur d'hypothéquer leur carrière au vu de
l'influence de ses membres et d'autres par conviction parce qu'il sont
sionistes comme Emmanuel Macron. Étant entendu que tous les sionistes ne sont
pas Juifs, tous les Juifs ne sont pas sionistes.
Il est
vrai que l'idéologie sioniste et la Communauté israélite se confondent dans un
désir louable, et sans entrer dans les détails, on peut affirmer que les palestiniens en les accueillant
comme des frères souhaitaient l'établissement en Palestine des rescapés des pogroms
et de la Shoah. Il eut fallu simplement le faire avec les habitants autochtones Juifs, Musulmans et Chrétiens
mais en aucun cas à leur place.
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Lorsqu'une
communauté se rassemble pour faire face à un danger, c'est souhaitable, voir
essentiel. Mais en aucun cas, ce fonctionnement honorable ne devrait avoir
comme conséquence des représailles contre des innocents, contre des personnes
qui ne portent aucune responsabilité dans les déconvenues qui amené au repli
communautaire.
Le "Mythe de la Terre promise" n'autorise pas les Juifs à s'approprier, quelque soit
la motivation, d'une terre fusse-t-elle celle où il y a 2.000 ans fut le
passage de coreligionnaires. Le mot passage, n'est pas exact puisque des membres
des trois religions monothéistes y résident encore et ne l'on jamais quitté.
Autre Mythe: "les Romains auraient expulsé les
Juifs par la violence". Faux, les Romains
on colonisé, asservi, conquis des territoires mais ils n'ont jamais, expulsé, ni
expatrié les occupants de ces territoires.
Entre les
deux guerres, des événements surprirent Consistoire et Communautés.
L’antisémitisme et la misère favorisèrent l’immigration dans les années 1920
des juifs de l’Est européen et à partir de 1933 ceux persécutés par
Hitler.
Le nouveau
Consistoire tout en perpétuant la tradition, fut un Consistoire d’un style
diffèrent. Il n’était question de se borner pour l’essentiel au culte, mais de
se soucier avec intensité, de la culture juive, des écoles juives, de la
solidarité avec Israël* et les autres communautés juives en France et dans
le monde, de la lutte pour les droits de l’homme et contre l’antisémitisme.
Aussi de l’accueil et de l’intégration à partir de 1962 de nos frères
sépharades d’Afrique du Nord.
« -Il est
évidement que l’on ne peut qu'être d’accord avec ce témoignage. - Cependant où
finit la solidarité et où commence la complicité ? :
-
La "solidarité" dont la "Diaspora" juive
fait preuve à l’égard d’Israël est-elle de la solidarité ou de la
complicité ?
-
Le Consistoire devrait nous dire ou finit cette solidarité et ou
commence la complicité.
-
La Palestine n’est que souffrance depuis que Théodore Herzl,
fondateur du sionisme a crée l’organisation sioniste mondiale à l’issue du
congrès de Bale en 1897. »
* Israël, je le
rappelle, crée en 1948 ! Le Consistoire ne demande pas la solidarité avec les
Juifs immigrant en Palestine, mais la solidarité avec Israël. Cela veut dire
clairement que pour les autorités religieuses juives il ne s'agissait pas
d'établir un "Foyer juif en Palestine" comme souligné dans la
Déclaration Balfour, mais d'y établir un Etat à la place.
C'est mon
opinion personnelle mais, le népotisme à la juive n'est pas un des éléments
déclencheur d'antisémitisme ?
Un homme ne
devrait-il pas agir en fonction de son état de conscience, plutôt qu'en fonction
de l'intérêt communautaire ou personnel ?
Un homme possédant un état de
conscience, ne vole pas, non parce qu'il ne le peux pas, mais parce que sa
conscience le lui interdit.
Voler la terre d'un autre
peuple, quel que soit l'argument est un crime. Et apporte la preuve que les
sionistes, s'ils sont rusés ils sont comme les animaux, sans état de
conscience.
« Une
solidarité sans faille est nécessaire, cette solidarité doit-elle se
transformer en complicité ou encore se rendre complice d'un crime ? Est-on
en droit de se demander si, ce ne serait justement ce fonctionnement qui
engendrerait depuis la nuit des temps, l’animosité dont se plaint la communauté
juive ? »
Et cerise
sur le gâteau, le crime que représente la politique menée par cette
colonisation est pérennisé par les armes dans la Palestine historique et a
l'international par l'influence de la communauté pro sioniste, qui agit sur la
politique nationale par l'intermédiaire d'associations crées ad hoc.
La Communauté
juive comme toutes les communautés est composé de gens respectables et d'autres
qui ne le sont pas. Et la richesse des
uns ou l'influence des autres ne devrait pas servir commettre des crimes.
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