jeudi 2 décembre 2021

Nettoyage ethnique de la Palestine VII

 





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La vidéo VII m'a semblée plus en adéquation avec ce que nous vivons en ce moment et j'ai décidé, pour une fois,  de ne pas suivre la chronologie. 

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Vidéos basées sur les ouvrages de :

-  Ilan Pappé, historien israélien : Le Nettoyage ethnique de la Palestine.

- Elias Chacour, prêtre, arabe et citoyen Israélien : J'ai foi en nous.

-  Et recherches personnelles. 





Clip N° 07

 La conférence de San-Remo de 1920 instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « mandats » censés préparer les peuples à l’autodétermination.

Se fut en fin de compte la première escroquerie qui à émaillé le Proche et Moyen Orient. 

La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat que la SDN (Société des Nations) attribue à l’Angleterre, au mépris de l’article 22 qui l’oblige à avoir l’accord de la population palestinienne…

L’article 4 du mandat stipule « qu’une agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel  et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population… L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence »

Là, a nouveau une question se pose à nous. En effet : 

Comment imaginer qu’une organisation, ait pu imposer en 1920 sa vision et les circonstances  dans lesquelles allait se dérouler le processus d’installation, si j’ose dire, pour ne pas dire d’appropriation, a un Etat comme l’Angleterre mandatée -elle même- par une organisation internationale, comme la Société des Nations. (SDN) ?

Devant la prévarication de nos élus, de nos dirigeants, il me parait évident que la société civile doit prendre la destinée de nos sociétés en main. Nos élus, on le voit bien, ne sont pas à la hauteur des espérances que nous plaçons en eux. Et je ne parle pas d’un point de vue économique, dont la maîtrise n’est pas toujours évidente, non je parle d’un point de vue moral, d’un point de vue humain.   

Elire des hommes, intellectuellement  honnêtes, me semble être à l’urgence de la planète.

Indépendamment d’ailleurs de toute l’idéologie.     

Sans cela on va à la catastrophe, pour nos descendants pour leurs enfants, au profit d’une caste qui se dit élite parce que dénué de scrupules.

Bon revenons à l’Agence juive.

Les disposition de cet article ont permis a l’Agence Juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements. -excusez du peu-

Je me trompe peut-être, mais il me semble que la meilleure intégration, possible,  aurait été de ne faire aucune différence entre les populations résidant en Palestine.

Non ?   

De plus d’après Koestler : « tous les fonctionnaires juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne ».

Quel Etat aurait permis à une organisation de diriger une force militaire indépendante, sur son sol ?

Il y a là, une nouvelle fois, un comportement qui ne se conçoit, que par l’achat des consciences.   

Le premier Haut commissaire du Mandant Herbert Samuel, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.

Dans ces condition, pouvons nous faire confiance a une organisation mondiale, ou ses dérivés comme le CRIF, qui phagocyte les intérêt de la nation qui l’abrite ? 

En 1921 éclatent des émeutes sanglantes. Churchill, alors secrétaire aux colonies, publie un livre blanc où il restreint le territoire destine au foyer juif, il réaffirme cependant,  le droit au retour du peuple juif sur sa terre ancestrale. Il précise également que la Palestine ne peut être conçue comme étant une entité politique exclusivement juive.

Le livre blanc met en évidence, le drame de cette terre. Car en effet : que les juif veuillent le droit au retour sur leur terre ancestrale, personne ne le leur reproche.

Sans omettre que les Palestiniens son aussi, eux, sur leur terre ancestrale.

Mais une question se pose, aujourd’hui, les juifs réclamaient le droit au retour, mais ces mêmes juifs, sionistes nous sommes d’accord,  refusent obstinément le droit au retour, des palestiniens qu’ils ont, eux, expulsés (par la violence) en 1948, dont nous reviendrons, bien entendu, dessus.  

Dès 1923 la colonisation s’accélère, et la population arabe n’est pas dupe des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants « modérés ».

Vladimir Jabotinsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu à cote des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement « révisionniste »  du type Italien.

Celui-ci dit tout haut son inspiration à un sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’Etat Juif.

Militairement, le « révisionnisme »  sera incorporé dans l’armée d’Israël  pendant les années 40.

Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud actuellement au pouvoir.

Jabotinsky déclare : « la colonisation sioniste, même la plus restreinte, doit être terminée, soit, être menée avec la défiance de la population native. »

Il disait aussi : « Cette colonisation ne peut, par conséquent, continuer à se développer que sous la protection d’une force indépendante de la population locale, un mur de fer infranchissable par la population indigène. Voici, in toto, notre politique pour les arabes… » 

Jabonsky ajoutait : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral et juste, soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avants de devenir sionistes.

En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme il est moral et juste, la justice doit être rendue.

Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité. »

Mur de fer ! Mais souterrain, cette fois. C’est très exactement ce qu’est entrain de construire en 2010 le fantoche Egyptien, sous ordre de Tel-Aviv, dans sa frontière avec Gaza, pour enterrer vivants les Palestiniens de ce territoire. Mur, je le rappelle, financé par les USA et la France.

La France met nos chômeurs en fin de droit, les caisses sont humainement vides.

Mais nos dirigeants financent un Mur souterrain, enterrant vivants, un million et demi d’êtres humains. 

 

La prochaine fois

Nous verrons La révolte arabe de 1929


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