jeudi 29 mars 2018

Pourquoi Israël ne peut pas attaquer l'Iran

Israël vante les mérites de Tel-Aviv, Jérusalem, la Mer-morte … Une honte pour n'importe quel homme intelligent et honnête, ce qui va de pair.

C'est comme un voleur de voiture qui customiserait la "caisse" puis vanterait les mérites de son moteur. 


Analyse: Malgré la menace qu'ils représentent, attaquer les sites nucléaires iraniens reste un scénario très périlleux pour l'Etat hébreux. Explications.

Levy. (afp/nxp)
25.02.2012

Cet article de la TRIBUNE DE GENEVE, écrit par le "journaliste" Levy de l'Agence France Pesse en 2012, présente les installations nucléaires des pays Arabes et iraniennes  comme un danger pour la paix mondiale, mais il apporte la preuve, aussi, que c'est justement Israël qui est le danger pour la paix mondiale. Car il me parait flagrant que les pays Arabes en général, la Palestine en particulier et indirectement l'Iran sont victimes de la velléité et des attaques israéliennes. Israël est entrée dans le club nucléaire par la petite porte (illégalement) fait peser un danger sur ces pays, sans qu'il aient la possibilité d'une riposte du même niveau.

Si l'Iran par exemple accédait à l'arme nucléaire, Israël devrait revoir sa copie et mener une politique plus en adéquation avec le Droit et la Justice. Devrait prendre en considération ses voisins au lieu d'en faire ses ennemis.

Israël, contrairement à l'Iran, n'a pas signé les Accords de non prolifération de l'AIEA et ne peut, par conséquent, être contrôlé par cette agence. L'Iran qui a lui, signé les Accords de l'AIEA et est à ce titre contrôlé par elle. Dans ces conditions de quel droit le va-t-en-guerre, qu'est l'Etat israélien, agresse des Etats souverains?
Ce que veulent les pays précités est, en ce qui me concerne, très clair. Ils veulent qu'Israël change de politique vis-à-vis de la Palestine et aussi des Etats de la région, c'est une évidence.

Israël est la seule puissance nucléaire de la région, est cautionné par les USA pour la seule raison qu'il est le fer de lance de sa politique au Proche et Moyen-Orient. Dans ces conditions qui est le réel danger pour la paix mondiale? Israël agit en prédateur sans scrupules et outrepassant le Droit international, les Droits de l'homme, les Résolutions de l'ONU, seul un gangster affirmera le contraire. Et l'on voudrait nous faire croire que le danger c'est l'Iran!

Nous subissons le terrorisme musulman c'est un fait, mais sommes-nous conscient que c'est l'Occident en général et Israël en particulier qui en sommes à l'origine. Et pourquoi? Pour pérenniser un Etat illégal dirigé par des criminels de guerre. Il n'y pas un seul dirigeant d'Israël qui ne puisse être condamné pour des crimes de guerre.
   

Un bombardement par Israël des sites nucléaires iraniens serait extrêmement périlleux pour l’Etat hébreu mais aussi pour les Etats-Unis, qui risqueraient d’être emportés dans un conflit, estiment des experts américains.
Ces dernières semaines, Israël a soufflé le chaud et le froid sur la possibilité de mener des bombardements pour paralyser le programme nucléaire de Téhéran. Mais Américains et Européens ont redoublé leurs pressions pour éviter toute attaque et donner une chance aux sanctions internationales.
En cas d’attaque, la défense aérienne et les avions de chasse vieillissants de Téhéran ne devraient pas poser de gros problèmes à Israël, mais la réussite d’une telle mission dépendrait largement de la fiabilité des renseignements israéliens et de la capacité de l’Iran à cacher son matériel sensible.
Tâche hasardeuse
Israël est réputé pour sa capacité à frapper les sites cachés de ses ennemis, mais attaquer le dispositif nucléaire iranien représente une tâche bien plus hasardeuse en comparaison des raids menés dans le passé contre l’Irak et la Syrie.
En 1981, des chasseurs israéliens avaient détruit le réacteur atomique irakien d’Osirak sans perdre un avion et en 2007 les Israéliens sont fortement soupçonnés d’avoir anéanti un réacteur clandestin en Syrie.
Mais parcourir 1600 km pour atteindre l’Iran serait un défi pour la capacité de ravitaillement des avions israéliens, alors que les sites iraniens --dont une usine construite dans la montagne-- constituent des objectifs difficiles à atteindre.
Sites dispersés
"Il ne s’agit pas d’une croix sur une carte, d’une cible unique qu’on anéantit avec un bombardement et puis c’est réglé", résume William Fallon, ancien amiral de la marine américaine qui était à la tête des opérations militaires américaines au Moyen-Orient et en Asie centrale jusqu’en 2008.
Une attaque serait "très difficile" parce que les Iraniens "ont été assez intelligents dans la façon de disperser leurs sites nucléaires", a déclaré M. Fallon jeudi lors d’une conférence d’un centre de réflexion à Washington.
Les experts estiment que l’Iran serait sans doute capable de relancer sa production d’uranium enrichi après avoir encaissé des bombardements.
"Les équipements qui servent à concevoir des centrifugeuses peuvent être déplacés assez rapidement et l’ont déjà probablement été. Du coup, ce qu’on croit savoir à un instant T n’est plus forcément valable un mois plus tard", déclare David Albright, président de l’Institut pour la science et la sécurité internationale.
Mobilisation totale
Selon Scott Johnson, consultant pour les questions de défense, Israël aurait besoin de mobiliser la totalité de sa flotte de 125 chasseurs et de huit ravitailleurs pour mener à bien un tel raid. Les Israéliens "auraient besoin de mobiliser tout ce qu’ils ont. L’ensemble du dispositif serait prêt et utilisé", dit-il.
Parmi les cibles visées, on peut recenser le centre d’enrichissement souterrain de Natanz, une centrifugeuse à Téhéran et l’usine, dont l’existence a été récemment révélée, construite dans la montagne à Fardo, près de Qom. Cette installation a été construite à au moins 80 mètres sous terre et est probablement hors de portée même des bombes conventionnelles les plus puissantes des Américains.
Israël serait par ailleurs sous pression pour mener une attaque rapide, dans la mesure où une opération durant plus d’une nuit ferait peser des risques "à la fois politiques et militaires" importants, souligne Daniel Levy, du centre de réflexion New America Foundation, qui a travaillé pour le gouvernement israélien entre 1999 et 2001.
Une attaque de plusieurs jours permettrait plus facilement à l’Iran de contrer les plans israéliens. Et un travail à moitié fini, avec des capacités nucléaires iraniennes entamées mais pas anéanties, pourrait entraîner des représailles visant les Etats-Unis.
"Quand les Israéliens mettent sur pied un tel scénario, ils partent du principe que les Américains seront obligés d’entrer dans le jeu", observe M. Levy. (afp/nxp)


Lisez, si vous n'êtes par trop illuminé par la connerie:


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire