Article que cet imbécile de Macron aurait dû lire avants de se lancer dans une guerre.
Les tensions entre les États-Unis
et l'URSS atteignent leur point culminant lors de la crise
des missiles de Cuba en 1962, plaçant les deux pays au bord
de la guerre nucléaire.
· C’est en quelque sorte l’autre face d’une
même pièce. Où aussi bien Kennedy que Poutine ont les mêmes impératifs à
préserver.
En novembre 1989, à la suite de l'arrivée au
pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, les
relations américano-soviétiques se réchauffent et en 1991 les deux pays ont été
alliés lors de la guerre
du Golfe contre l'allié de longue date de l'URSS, l'Irak.
· Ce qui prouve que les Etats-Unis aiment les
traitres. Et ne se préoccupe pas du Droit International ni de la Justice.
Dans le contexte spécifique des débuts
des années 1990, la question d'un possible l'élargissement de l'OTAN et de
nouveaux positionnements des armes stratégiques intercontinentales par
les États-Unis, est au cœur de débats géopolitiques récurrents entre les deux
pays, entre la chute du mur de Berlin et
l'effondrement du bloc
soviétique. Il est important de rappeler et préciser les éléments
suivants, afin d'éclairer et mieux comprendre les prises de positions
ultérieures de la part des dirigeants américains comme russes.
Au cours de négociations dans le
cadre de la réunification de
l'Allemagne, le traité international de
Moscou est signé par des représentants de l'Allemagne de l'Ouest,
de l'Allemagne de l'Est, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS,
le 12 septembre 1990. Dans l'article 5, paragraphe 3, de ce traité, sont
convenus des éléments suivants :
· "Après l'achèvement du retrait des forces armées
soviétiques du territoire de l'actuelle République démocratique allemande et de
Berlin, des unités des forces armées allemandes affectées aux structures
d'alliance de la même manière que les unités stationnées sur le reste du
territoire allemand pourront également stationner dans cette partie de
l'Allemagne, bien que sans vecteurs d'armes nucléaires. Ceci ne s'applique pas
aux systèmes d'armes classiques qui peuvent avoir d'autres capacités en sus de
leur capacités classiques mais qui, dans cette partie de l'Allemagne, sont
équipés à des fins classiques et affectés seulement à celles-ci. Des forces
armées et des armes nucléaires ou des vecteurs d'armes nucléaires étrangers ne
seront pas stationnés dans cette partie de l'Allemagne et n'y seront pas
déployés."6.
Si ce traité est signé dans un
contexte géopolitique où l'URSS existe encore en tant que nation et puissance
nucléaire, il n'en reste pas moins que les engagements - auxquels ont
directement participé les Etats-Unis - pris vis-à-vis des armements
stratégiques nucléaires sont indéniables. Ces éléments contribuent à démontrer
l'importance apportée de longue date à cette question pour le bloc soviétique
en tant que puissance nucléaire, qui deviendra bien peu de temps après la
fédération de Russie, accompagnée de nations limitrophes nouvellement
indépendantes, ainsi que de leur prise en compte par la "partie
adverse" et en particulier par les Etats-Unis. Cette problématique du
positionnement des vecteurs stratégiques, source importante de tensions entre
les deux nations, s'étendra rapidement après l'effondrement du bloc soviétique
à celle de l'extension de l'OTAN au sein de l'Europe, en particulier vers des
pays d'Europe de l'Est et anciens membres du pacte de Varsovie7,8.
S'il n'y a pas preuve d'un
engagement formel de la part des États-Unis envers les dirigeants soviétiques
de ne pas procéder à l'extension de l'OTAN jusqu'à ses pays frontaliers, il
demeure un contexte ambivalent sur le sujet qui ne permet pas de faire
pleinement consensus9. Des polémiques naissent sur
cette question, en particulier sur la base d’un mémorandum déclassifié par les
États-Unis le 12 décembre 2017, à propos d'une déclarations du secrétaire
d’État James Baker à Mikhaïl Gorbatchev le 9 février 1990, autour de la
question de l’inclusion de la RDA au sein de l’Otan dans le cadre du nouveau
statut de l’Allemagne réunifiée10,11. En page 6 de ce
mémorandum, il est stipulé que James Baker déclare à Gorbatchev : «Nous
comprenons la nécessité de donner des assurances aux pays de l’Est. Si nous
maintenons une présence dans une Allemagne qui fait partie de l’Otan, il n’y
aura pas d’extension de la juridiction de l’Otan pour les forces de l’Otan d’un
pouce à l’Est.». Puis il complète sa déclaration (en page 9 du
mémorandum) : «Préférez-vous une Allemagne unie en dehors de l'OTAN,
indépendante et sans forces américaines ou préférez-vous une Allemagne unie
avec des liens avec l'OTAN et l'assurance qu'il n'y aurait pas d'extension de
la juridiction actuelle de l'OTAN vers l'est ?»10. Ces propos sont dès le
lendemain, 10 février 1990, confirmés par James Baker lui-même dans une lettre
adressée au chancellier de l'Allemagne de L'Ouest Helmut Kohl, en complétant
l'information par la réponse obtenue de Gorbachev : «... certes, toute
extension de la zone de l'OTAN dans sa zone actuelle deviendrait inacceptable.»12.
La plupart des historiens
considèrent que la guerre froide prend effectivement fin en décembre
1991 avec l'effondrement de l'URSS.
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