dimanche 17 octobre 2010

Moratinos répond à Lieberman.

Moratinos répond à Lieberman.
Anna CARBAJOSA - Jerusalén - 12/10/2010
[Voir : http://rubinenc67.blogspot.com/2010/10/le-ministre-des-affaires-exterieures.html]
Le ministre des Affaires étrangères espagnol, Moratinos, répond a son homologue israélien, Lieberman : « c’est le premier ministre israélien qui commande ».

Le ministre des Affaires extérieures israélien, Avigor Lieberman, a piétiné, ce dimanche soir, bon nombre des règles qu’impose la diplomatie, durant le dîner de travail, il demanda, pas moins, de se taire aux chefs de la diplomatie espagnole et française, en visite dans la zone. Leur demanda de ne  pas s’ingérer dans les affaires israéliennes et qu’il vaudrait mieux qu’ils résolvent ses propres problèmes. « Je n’attends pas de vous que vous résolviez les problèmes du monde, mais j’espère au moins que résolviez les problèmes en Europe avants de venir nous enseigner comment résoudre les nôtres. Quand vous aurez résolu les conflits dans le Cocasse, en Serbie et au Kosovo, alors nous serons disposées à accepter vos conseils », selon le journal israélien Yedioth Ahronoth.
L’échauffourée diplomatique servit surtout à se démarquer des autres membres de l’exécutif israélien, et en particulier du premier ministre, Benjamin Netanyahu. Tous deux appartiennent à des partis de la droite israélienne, mais ont des  positions opposées en rapport avec les négociations avec les palestiniens et à la politique affectant les arabes d’Israël, entre autres points de divergence.  
Entre temps le chef du Gouvernement participait aux négociations avec les palestiniens parrainées par Washington, Liebermann ne cache pas son scepticisme devant les négociations de paix.
« Celui qui commande c’est le premier ministre », déclara hier matin Miguel Angel Moratinos en conférence de presse à Jérusalem. Et ajouta que « ce n’est pas la première fois que nous entendons que nous les européens devrions nous occuper de nos affaires et ensuite viennent nous demander de l’aide ».
Moratinos expliqua qu’hier Liebermann l’appela au téléphone pour se disculper de son intervention et pour avoir haussé le ton. Ensuite, d’après des sources du Ministère de Affaires extérieures israélien, ont démenti dans le journal Haaretz que Liebermann se fut excusé.     

Tactique primaire qui ne trompe plus personne. Devant une "assemblée" un sioniste (Liebermann) annonce sa vision pour forcer la main, ici à Netanyahu, et faire connaître sa position (a ses adeptes) puis de manière consensuelle revient entre quatre yeux (coup de téléphone à Moratinos), mais comme celui-ci l’à rendu public (la faiblesse de Liebermann), se rétracte publiquement. C’est ce que l’on appelle chez les poltrons assumer ses convictions.
Chez ses êtres là, il n’y a pas de conviction, seul compte l’intérêt personnel et aujourd’hui, c’est possiblement une des raisons de la déconfiture de plus en plus inexorable de ce sionisme scélérat et illuminé.
Il l’était déjà en 1897, étant donné qu’il a commencé par demander un « Foyer juif en Palestine » [Déclaration Balfour, Conférence de San Remo] alors qu’il savaient déjà que c’est un Etat qu’il allaient créer et non en Palestine mais à la place de la Palestine.  
Il n’y que les émerveillés qui nous gouvernent pour croire que l’Europe est redevable au sionisme. L’Europe doit beaucoup aux Juifs mais rient au sionisme, bien au contraire. Alors comment se fait-il que l’Europe les USA soient si soumis à l’organisation sioniste mondiale ? 
LEUR CUPIDITE, LEUR PREVARICATION.  


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