Israël. 12 chefs
d’inculpation requis contre une Palestinienne de 16 ans
Publié le 01/01/2018 à 17:42
Pour bien comprendre le délit pour lequel l'adolescente est inculpée
et emprisonnée, il faut admettre qu'Israël est une dictature coloniale des plus
féroces, déguisé en démocratie par ceux-là même qui soutiennent cet Etat
illégal. Et c'est parce qu'il est illégal qu'il ne peut se permettre, qu'une
adolescente gifle un soldat surarmé et suréquipé.
Ça et là des sionistes vantent le courage de l'armée israélienne! Mais quel courage
il y a à combattre une population sans armes?
Et la question que l'on est endroit de se demander est: " Quelle condamnation méritent les dirigeants israéliens pour avoir bombardé les populations civiles pris au piège dans le ghetto de Gaza ? " Six-mille ans ne suffiraient pas...
Et la question que l'on est endroit de se demander est: " Quelle condamnation méritent les dirigeants israéliens pour avoir bombardé les populations civiles pris au piège dans le ghetto de Gaza ? " Six-mille ans ne suffiraient pas...
Un tribunal militaire israélien a requis ce lundi douze
chefs d’inculpation contre Ahed Tamimi, une Palestinienne de 16 ans
apparue dans une vidéo devenue virale en train de frapper des soldats
israéliens en Cisjordanie occupée, selon son avocate.
Ahed Tamimi, arrêtée le 19 décembre en Israël, est devenue pour
les Palestiniens une icône de la lutte contre l’occupation israélienne. Elle
s’est déjà fait connaître dans des confrontations avec l’armée israélienne. Le
15 décembre, la jeune fille de 16 ans est apparue dans une vidéo
devenue virale en train de frapper des soldats israéliens en Cisjordanie
occupée. Le procureur d’un tribunal militaire israélien a requis ce lundi douze
chefs d’inculpation contre elle.
Ces chefs d’inculpation concernent cet incident, survenu
près de Ramallah, et cinq autres dans lesquels Ahed Tamimi a été impliquée l’an
dernier, a précisé aux journalistes Me Gaby Lasky, l’avocate d’Ahed Tamimi.
Des images filmées avec un portable
Le procureur a également requis cinq chefs d’accusation
contre Nariman Tamimi, la mère d’Ahed, aussi impliquée dans l’incident du
15 décembre.
Le tribunal militaire doit en principe décider lundi s’il
suit les réquisitions du procureur.
Nour Tamimi (20 ans), cousine d’Ahed et elle aussi
protagoniste de cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et des
médias, avait été inculpée dimanche d’agression aggravée et d’atteinte à des
soldats en fonction.
Des coups de pied et
des gifles
Dans ces images filmées avec un téléphone portable, on
voit Nour Tamimi s’approcher avec sa cousine Ahed de deux soldats puis leur
donner des coups de pied et de poing et des gifles, dans le village de Nabi
Saleh.
Les deux soldats étaient dans la cour d’une maison pour
empêcher des Palestiniens de jeter des pierres sur des Israéliens à proximité,
selon l’acte d’accusation du tribunal militaire d’Ofer en Cisjordanie occupée.
La famille d’Ahed Tamimi affirme que l’incident s’est
déroulé dans la cour de leur maison.
Sur la vidéo, les soldats demeurent impassibles face à ce
qui semble relever davantage de la provocation que de la volonté de faire mal.
Puis ils s’éloignent.
À Nabi Saleh, la
lutte des proches de Ahed Tamimi
Publié le 15/01/2018 à 03:00
Un mois après son arrestation par l’armée israélienne, la
Palestinienne comparait aujourd’hui devant un tribunal militaire en
Cisjordanie. Nabi Saleh, son village de 600 âmes, vit dans l’attente.
Nabi Saleh. Correspondance
Depuis cette nuit du 18 au 19 décembre, où les
soldats israéliens sont venus la chercher dans sa maison de Nabi Saleh, le
visage de Ahed Tamimi est connu du monde entier.Filmée trois jours plus tôt par
sa mère en train d’insulter puis de gifler un soldat israélien entré sans
autorisation dans la cour de sa maison, la jeune fille de 16 ans
représente, pour beaucoup, le visage d’une résistance palestinienne rajeunie.
Dans son salon, son père, Bassem Tamimi, enchaîne les
interviews depuis un mois. Ce militant du Fatah, le parti du président de
l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a passé plusieurs années dans les
prisons israéliennes. À 51 ans, il se dit « fier » de voir sa
fille « se battre pour la cause palestinienne ».
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