Citation d'Ernest Hemingway:
Citation, qu'Emanuel Macron
(Président français) semble vouloir suivre. Et si l'inflation est diffuse dans
l'Euro, dans son élocution d'aujourd'hui, il a déclaré clairement que la France
ira défendre ses intérêts où qu'ils se trouvent et porte le budget militaire de
450M € à 1Milliard €. L'augmentation de ce budget n'est
donc pas justifiée pour la sécurité des français, mais par la défense des
intérêts, soi-disant français à l'étranger.
Mais, quel sont ces intérêts? Sont-ils pour le bien
des français ou pour l'idéologie que Macron semble poursuivre?
[Comme on vient de le voir en Syrie où les intérêts
français ont fusionnés avec les occidentaux et singulièrement avec les intérêts
israéliens. Golan oblige].
C'est-à-dire la défense des intérêts de la pensée
dominante qui considère contraire à ses intérêts tout ce qui pourrait porter
atteinte à la réalisation de ses objectifs. Ces guerres économiques ou d'influence
appelées aussi guerres de religion ou de civilisation.
Emanuel Macron augmente le budget militaire et
impose aux français le poids de son incompétence en augmentant la CSG des retraités (par exemple). Créer et augmenter des impôts est à la portée de
n'importe quel imbécile …
Finalement on le voit bien que:
Macron sorti d'une communication très étudiée, aidé par des médias hypocrites, que je rappelle:
classés à la 47e place du classement RFS. Je disais
donc que la communication très étudiée qui se révèle être une coquille vide
pour les français et un riche couffin pour ses commanditaires.
Ce que les français veulent c'est
autre chose, que les richesses du Mali, ou de renverser le dirigeant d'un pays
souverain, de soutenir un Etat colonial, obéir à un président arrogant (pour ne
pas dire criminel), hors de toute Justice ou en dehors du Droit International.
L'Iran comme les pays
non alignés,
sont menacés par les va-t-en-guerre occidentaux.
19-01-2018
La «guerre sans fin» est un commerce rentable pour le
complexe militaro-industriel US qui, en passant, fait oublier le problème
financier américain.
Le président américain, tout en maintenant la suspension
des sanctions contre l'Iran conformément à l'accord nucléaire intitulé PACC (Plan
d'Action Conjoint et Complet) signé en 2015 au Conseil de sécurité de l'ONU,
menace ses alliés européens de le rompre dans un délai de 120 jours s'ils ne
"l'améliorent". Conscient du fait que l'Iran a déclaré que (pour
le moment) n'acceptera aucune modification du pacte. Trump se donne du temps pour
que son d'équipe prépare l'opinion publique dans son pays, vers
plus de guerres.
Barak Obama et Ali Khamenei ont signé cet accord, du
désespoir absolu, avec de zones d'ombres, puisque l'autre alternative était la
guerre. Le PACC s'attend à ce que Téhéran démantèle sa capacité nucléaire
en échange des levées des sanctions qui étranglaient l'économie iranienne.
Les
"améliorations" que prétend Trump devraient être:
- Éliminer les clauses qui
limitent l'accord à 15 ans, pour le remplacer "jusqu'à la fin des temps"
Trump est préoccupé par le fait que l'Iran puisse en 2030 fabriquer la
bombe, mais le pousse à rompre l'accord et à reprendre son programme
nucléaire aujourd'hui? Tout l'accès de l'Iran aux matières nucléaires
est bloqué par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui
supervise même les mines d'uranium du pays.
- L'hypocrisie est ici, totale.
En effet, si l'Iran peut être supervisé par l'AIEA (Agence Internationale
de l'Energie Atomique) c'est que ce pays a signé les accords de non
prolifération. Alors même qu'Israël, est entré dans le "club
nucléaire" par la petite porte (illégalement), allié indéfectible des
USA au Proche-Orient et Moyen-Orient, n'a pas, lui, signé l'accord de
l'AIEA et de ce fait ne peut pas être contrôlé par elle. (Pratique non?) Et la
question à nous poser est : "devons-nous avoir peur
d'un Etat qui a signé l'accord et qui souhaite posséder l'arme nucléaire de
dissuasion, ou d'Israël (qui contrairement à l'Iran), n'a pas signe les
dits accords et se sert de la menace que représente l'utilisation l'arme
nucléaire pour obliger l'Occident (principalement les USA), a cautionner sa
politique criminelle et colonisatrice de cet Etat illégal.
- Considérer le programme
iranien de missiles à longue portée comme faisant partie des armes nucléaires. Le PACC interdit déjà
à l'Iran de concevoir des missiles capables de porter une ogive nucléaire d'ici
a huit ans après sa signature. Une autre chose sont les missiles
conventionnels, vitaux pour un pays comme l'Iran qui a été attaqué par
l'Irak, [poussé au crime par les USA
et qui ensuite ont fourni des armes aux deux belligérants] pendant 8
années de guerre (1980-1988), et sont visés par des missiles d'une demi-douzaine
de pays.
- La puissance nucléaire
israélienne représente 380 fois la puissance de la bombe atomique de
Hiroshima et ses ogives sont pointées sur toutes les capitales Arabes,
l'Iran et la Turquie y compris sur toutes les capitales européennes, et
sans doute sur bien d'autres, en Afrique par exemple. Cela devient
compréhensible si nous admettons qu'Israël est un Etat illégal ayant
obtenu son statut à l'ONU par le chantage des USA, sur les pays émergeants
pour qu'ils votent la résolution, poussé au crime par le lobby juifs
américain lors du vote de la résolution 181, le 26 novembre 1947. Dans ces conditions on peut
aisément remarquer que les intérêts de la France, des USA, d'Israël, de
l'Occident en général ne peuvent être que divergents avec les pays non alignés
ou souhaitant un autre mode de penser.
- Imposer des inspections surprise
sur les installations nucléaires iraniennes. Mais, si l'AIEA qui
surveille l'Iran, comme l'armée américaine veille à ce que Téhéran se
conforme à l'accord. L'AIEA aurait-elle l'intention d'inspecter les
installations militaires iraniennes? Quel pays le permettrait,
surtout après que l'Irak, que les USA ont poussé, à attaquer l'Iran en
2002 [Et que les USA aient fourni
des armes aux deux belligérants] et sans omettre qu'Israël a menacé l'Iran
a plusieurs reprises et que les USA (Obama) ont réussi à les contenir pour
ne pas déclencher une guerre mondiale, ce que s'apprête à faire Trump.
L'intention de Trump est de sortir de l'accord, mais
d'abord il voudrait déstabiliser et fragiliser ce pays, et les manifestations
actuelles tombent, comme souvent, à point nommées…
L'objectif est
l'Iran, pas la République islamique.
Y compris à l'époque du Shah (1941-1979), les États-Unis
n'ont pas réussi à soumettre une nation qui était le premier empire du
monde. Le roi, (Mohammad Reza Pahlavi Aryamehr-Shah d'Iran), n'a pas osé donner la
permission pour l'installation de bases militaires américaines le long de la
frontière avec l'URSS. Et une fois exilé, il a accusé Washington d'avoir
favorisé son renversement et ordonné à l'armée de jurer allégeance à
l'ayatollah Khomeiny au lieu de protéger la dictature du Chah.
Le Shah qui, avec le concours de la CIA, possédait la police la
plus répressive au monde. La Savak.
L'inimitié entre la République D'Iran et les Etats-Unis
n'est pas due à la nature "anti-impérialiste" de cette
théocratie. En effet, ses relations avec la France, l'Allemagne, le Japon,
la Grande-Bretagne ou l'Espagne sont normales. L'OTAN en a fini
avec Kadhafi et s'est emparé de la Libye, au moment même où le colonel
payait la campagne électorale de Sarkozy et donnait un cheval de deux millions
d'euros à José María Aznar. Il a également expulsé du pouvoir les
«djihadistes» afghans qu'il avait installés à Kaboul et a tenté d'assassiner
Tayyeb Erdogan en juillet 2016.
La méfiance des ayatollahs envers Washington n'est pas non
plus due au coup d'État en 1953 de la CIA contre le gouvernement du Dr.
Mosaddeq, qui nationalisa le pétrole iranien. La plupart des ayatollahs le
haïssaient avec la même intensité que les États-Unis: tous deux accusaient
Mosaddeq d'être communiste, même si ce bon homme n'avait jamais légalisé le
parti communiste, le Tudeh. En fait, Khomeiny en 1980 a ordonné
l'interdiction du Front Patriotique pro-Mossadegh d'Iran et l'arrestation de
ses partisans.
La passion antisoviétique, anti-communiste de l'équipe Ayatollah était
un facteur déterminant pour que le G4 soutienne un Etat islamiste en
Iran. La République d'Iran a coopéré avec Ronald Reagan en 1980, retardant
la libération des otages de l'ambassade américaine à Téhéran pour empêcher la
réélection du démocrate Jimmy Carter, en échange d'armes; aussi le
scandale "Irangate" de 1983 qui a dévoilé les relations secrètes de
Téhéran avec Washington. Puis, en 2001 et 2003, la République d'Iran a
offert sa collaboration à George Bush dans ses agressions militaires contre
l'Afghanistan et l'Irak: éliminant ainsi ses ennemis, les talibans et Saddam
Hussein. Les tentatives d'amélioration des relations entre les deux Etats
ont également été reflétées dans la lettre envoyée par Mohmud Ahmadinejad en
2006 à son homologue américain, lui proposant "de gouverner le monde ensemble",
ainsi que le fait que Barak Obama ait arrêté en 2014 le plan pour l'assassinat
du général Ghasem Soleimani, chef des forces militaires extérieures de l'Iran,
par le Mosad (services secrets israéliens) lorsqu'il était en Syrie. Cependant,
les deux pays ont été les otages de leur propre propagande, de la part de
groupes de pression empêchant une relation "normalisée", et surtout
ceux qui à Washington croient que Dieu a créé le reste des pays pour être ses
vassaux et leur ordonne de convertir les
rebelles "en statue de sel" ou en cendres.
Les raisons de
l'obsession de Washington pour l'Iran
Déjà en 1980, et après la chute inattendue du Shah, Henry
Kissinger (juif allemand) développa la «Doctrine du Double Confinement» pour
empêcher le développement de l'Irak et de l'Iran au profit de l'hégémonie
d'Israël, seul garant stable, a ses yeux, de leurs intérêts dans la
région. Les États-Unis ont provoqué la guerre entre l'Irak et l'Iran et
ont ensuite soumis l'Irak à une destruction continue qui se poursuit
aujourd'hui. Et il a cherché à contenir l'Iran avec des sanctions
économiques, menaces militaires, créant même des monstres tels
que l'État islamique (sunnite et wahhabite), pour entraîner la théocratie
chiite iranienne dans une guerre de «religion».
Précisément, l'un des moyens d'influencer la situation en
Iran a été de maintenir l'embargo sur le système financier iranien, en
étranglant son économie afin de provoquer une rébellion des pauvres. Des
pays comme Israël, l'Arabie saoudite et la Turquie craignent aussi que cette
nation développée au potentiel économique écrasant finisse par dévorer ses
marchés en Asie et en Europe. L'expérience des sanctions pénales contre
l'Irak en 1999-2003 a montré que ce plan ne fonctionne pas. La
rébellion des travailleurs obéit à la dynamique de la loi de la "lutte des
classes".
En un mot: Washington ne soutient les États indépendants, qu'ils
soient des dictatures ou qu'ils possèdent des armes de destruction massive est
de moindre importance: le Pakistan ou Israël en sont deux exemples.
Avec sa position sur
la PACC, Trump prétend:
- Générer
l'incertitude parmi les entreprises étrangères désireuses d'investir en
Iran, puisque les entreprises américaines ne peuvent plus le faire,
victimes de la pression du lobby pro-israélien.
- Provoquer
l'irritation de Téhéran qui doit attendre tous les trois mois la décision
du président américain à cet égard.
- Détourner
l'attention publique de la crise politique aux Etats-Unis: au "Russiagate"
s'est additionné les scandales sexuels du président (positions en
l'honneur de la campagne "Metoo" à Hollywood): une guerre pourrait
détourner la population de la crise interne. Et une guerre contre
l'Iran est plus viable que contre la Corée du Nord, puisque contrairement
à l'Iran, personne aux États-Unis ne fait pression sur Trump pour attaquer
la Corée du Nord; L'Iran n'a pas de bombe nucléaire, et il n'est
pas sur que ses alliés souhaitent entrer en guerre. Les pays sunnites ont
l'intention de former leur OTAN pour désintégrer ce puissant rival.
- Donner
une "solution finale" à l'Iran, sujet dépendant des Etats-Unis
après la chute de l'URSS. L'Iran est le joyau du butin des guerres idéologiques
qui ont démantelé l'Irak, la Libye et la Syrie. C'est la première
réserve de gaz dans le monde, la quatrième dans le pétrole, la terre qui
relie trois continents, et à côté de deux puissances rivales: la Russie et
la Chine.
- Présentez
Trump comme un président puissant et déterminé, et non comme un homme
sombre et dégénéré qui a assailli la Maison Blanche. Il
faut, cependant, reconnaître que sa détermination est un danger universel,
qui ressemble d'avantage à un entêtement arrogant, qu'a du bons sens.
- La
«guerre sans fin» est une affaire de tourniquet pour le complexe
militaro-industriel des USA, qui, en passant, pallie le problème financier
américain.
- La
pression du lobby pro-israélien: le même qui l'à forcé à reconnaître
Jérusalem comme la capitale d'Israël. Le slogan initial de "L'Amérique
en Premier" est maintenant "Israël et l'Arabie Saoudite d'abord",
puisque l'Iran, une puissance de troisième niveau, ne représente aucune
menace pour les intérêts américains.
- L'Iran,
au lieu d'afficher ses missiles dans les rues du pays devrait être
discret, et cesser de participer aux guerres réactionnaires dans la région,
prendre l'initiative de faire revivre le Mouvement des pays non alignés
pour mettre fin à ces conflits et d'entreprendre des réformes urgentes
politique et économique, créant un terreau qui peut être exploité par la
CIA et le Mossad.
- Le
renversement de la République Iranienne peut conduire, aujourd'hui et en
l'absence d'alternative progressiste, à un désastre pour toute la région
et universel.
La meilleure façon de respecter les accords, est que la
PACC soit appliquée.
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