mercredi 17 janvier 2018

Plus de trente artistes s'opposent à la décision de Trump

Un mois s'est écoulé depuis que Trump a donné un autre coup à l'espoir de mettre fin à l'occupation de la Palestine
Plus de trente artistes s'opposent à la décision de Trump de déplacer l'ambassade américaine. En Israël à Jérusalem


Un jour en Palestine

17-01-2018

Le 6 décembre, Donald Trump a soutenu la décision unilatérale et illégale d'Israël d'annexer Jérusalem-Est (qu'il a occupé en 1967) et d'y déplacer sa capitale. Avec cette décision, le président américain légitime une nouvelle violation des résolutions de l'ONU par Israël: dans ce cas, la même partition de la Palestine qui a permis la création de l'Etat d'Israël et qui a accordé un statut international séparé à Jérusalem.

L'actuelle Jérusalem reflète bien l'état d'apartheid et le nettoyage ethnique que le sionisme construit: Bien qu'Israël l'ait annexée et déclarée capitale en 1980, elle n'a pas accordé la citoyenneté mais la résidence permanente à ses résidents palestiniens, qui vivent désormais de la discrimination institutionnelle et une campagne de harcèlement continuel, de siège et d'expulsion. En fait, Israël a révoqué plus de 14 000 des permis de résidence.

Cela fait un mois depuis cette déclaration et la condamnation de la communauté internationale a été accablante: l'Assemblée générale des Nations Unies a rejeté la décision de Trump par 128 voix pour et 9 contre (Israël, les États-Unis et d'autres états Togo, Micronésie, Nauru, Palau, Îles Marshall, ...), alors que la condamnation au Conseil de sécurité (14 contre 1) n'a été évitée que par le veto américain. De même, les déclarations internationales de soutien à la Palestine se succèdent, le statut spécial que Jérusalem a maintenu depuis 1948 et le fait que la ville est la capitale palestinienne.

Face à ce consensus, Israël a interprété la déclaration de Trump comme un autre feu vert a sa répression: une dizaine de personnes assassinées, près de 500 arrêtations et plus de trois mille blessées par l'armée israélienne. Un feu vert a accélération du processus d'expulsion des Palestiniens, la destruction des maisons et des infrastructures ou la détention de militants - comme la récente arrestation très médiatisée d'Ahed Tamimi, adolescente de 16 années qui est jugée pour avoir giflé un soldat israélien. 

La libération d'Ahed Tamimi et de plus de 300 enfants palestiniens emprisonnés par Israël, fait l'objet d'une campagne internationale promue par une multitude d'organisations de droits de l'homme et de l'enfant.

De même, Israël intensifie sa campagne de propagande et de son image promouvant des événements culturels et sportifs (comme le début du Giro d'Italia) visant à péreniser l'occupation et détourner l'attention sur ses violations quotidiennes des droits de l'homme dans la ville.

Cette situation montre l'évidence de l'échec des négociations de paix et des déclarations institutionnelles. D'autres actions sont nécessaires pour parvenir à la fin de l'occupation, de la colonisation, de l'apartheid et des crimes ethniques contre le peuple palestinien. 
La fin de cette violence contre le peuple palestinien est de faire pression sur Israël pour qu'il renonce à sa politique d'apartheid, comme cela a été le cas en Afrique du Sud.

Dans cette ligne, nous rendons publique une déclaration signée par plus de 30 artistes, qui s'opposent à cette nouvelle étape vers l'annexion de toute la Palestine.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter:
RESCOP (Réseau de solidarité contre l'occupation de la Palestine) Luis Oliva - 635 462 835 - olixvax@hotmail.com 


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