jeudi 17 mai 2018

70 ans après la Nakba, Israël est la plus grande entité terroriste du monde


Cet article est la quintessence de ce qui peut être reproché au sionisme, mais aussi de tous ces dirigeants occidentaux qui ont oublié le Droit international, les Droit de l'homme, au sens le plus large, et la Morale civique qui nous à permis, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, de vivre malgré tout en une harmonie acceptable. Aujourd'hui les guerres ne sont pas combattues, elles sont fomentées puis provoquées au bénéfice des idéologies sioniste et libérale.  En d'autres termes nous avons élus des escrocs cupides et poltrons qui permettent à des véritables assassins de poursuivre leur œuvre. 






Hispan TV
17-05-2018

En ce quart du 21ème siècle, nous assistons, au niveau international, à la consolidation de l'impunité en tant que comportement, en termes de respect du droit international, par l'une des entités les plus terroristes qu'a donné l'histoire de l'humanité: Le Régime sioniste israélien. 

En effet, 70 ans après la Nakba (catastrophe en arabe), 51 ans après la guerre de juin 1967, un peu plus d'un quart de siècle derrière la fraude des Accords d'Oslo et 12 ans de la Blocus criminel contre la bande de Gaza, Israël s'avère être une machine criminelle. Un voisin hostile, un régime prédateur, qui ne cessera d'occuper le territoire palestinien que par la force de la raison et l'action de la Palestine et de son peuple. Comme aussi le travail de ceux qui croient en la justice, même si elle s'exerce avec toutes les formes de lutte contre le terrorisme institutionnalisé depuis la création de l'entité sioniste.

La terreur depuis ses origines
Un régime issu de déterminations arbitraires et le poids de la conscience d'une communauté internationale qui voulait, par la partition de la Palestine - Résolution N ° 181 de novembre 1947 - céder ce qui ne lui appartenait pas, pour tenter d'apaiser sa responsabilité face à la criminalité du national-socialisme, mais dans la dette c'est le peuple palestinien qui a payé les conséquences, sans avoir pris part dans l'intention ni dans l'exécution. Et, dans ce processus, avec un sionisme qui s'est considéré comme une victime s'est convertie en une  société victimaire.

A 70 ans de la Nakba a été établi que Israël ne manquera pas de prendre les territoires usurpés de la Cisjordanie, continuera à violer toutes et chacune des résolutions émanant d'organismes  aussi divers comme les Nations Unies, le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale, L'Unesco ou tout autre qui a exigé qu'Israël cesse sa politique criminelle contre le peuple palestinien. Un Israël qui restera impliqué dans sa politique colonialiste, raciste et criminelle et qui nous permet, avec juste raison, de paraphraser ses actions, le définissant comme un régime nationaliste.

Comment ne pas définir l'entité sioniste comme un régime terroriste, une imitation sinistre du régime nazi, si chacune de ses actions ainsi le reflète depuis  qu'à commencé son processus de colonisation en Palestine à la fin du XIXe siècle?  Preuves à l'appui: protège son processus de colonisation avant 1948 avec les actions des groupes armés comme la Hagana. Ce mouvement procéderait à des actions armées contre le peuple palestinien et plus tard avec le soutien britannique, régler une force de frappe composée de 50.000 miliciens matérialisent la naissance de l'entité sioniste en mai 1948. Un mouvement paramilitaire qui participait à des crimes de guerre, expulsant des centaines de milliers de Palestiniens de leurs terres ancestrales.


Une excision  de la Haganah, la nommée bande Irgün, fondée par le sioniste ukrainien Zeev Jebotinsky, deviendra l'une des organisations les plus violentes sur la terre de Palestine, assassinant à-la-fois les populations locales, que les fonctionnaires et soldats britanniques. De ce mouvement terroriste Irgun est sorti, la Stern Band, également connu sous le nom de Lehi, fondé par le sioniste polonais Abraham Stern, qui a été abattu alors qu'il se cachait de ses ravisseurs dans un placard. Stern a été remplacé par celui qui allait dévenir le Premier ministre israélien, le Biélorusse Yitzak Shamir. Toutes ces organisations, sans aucun repaire moral et sans récriminer les formes de lutte employées, usaient du terrorisme au quotidien. Ils étaient la base, l'ADN terroriste de l'actuelle armée d'occupation terroriste israélienne.

La conjonction de ces groupes, avec le soutien des conseilleurs britanniques, hommes et armes, ont permis ce jour-là, le 14 mai 1948, dans une action concertée entre le sionisme dirigé par le leader d'origine polonaise David Ben Gourion et les autorités britanniques - de conclure leur mandat le même jour - ils proclament la naissance d'une association de caractère criminel qui va naître contre les droits de la population palestinienne et avec le rejet clairement exprimé par la population. Les pays arabes voisins, comme il était logique d'attendre, sont allés à la guerre contre les forces israéliennes et cette entité qui est née du concert international.

L'entité surgie après sa proclamation comme preuve de cette naissance de faux droits mythologiques, comme ceux déguisés en légalité, découlant de la Déclaration Balfour et même victimaire et les crises de conscience émergées après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 14 mai 1948, c'était aussi le point de départ d'un processus de nettoyage ethnique qui se poursuit encore aujourd'hui: La Nakba.

Une Nakba catalysée par l'action du terrorisme sioniste, pléthorique de rage meurtrière qui impliqua l'expulsion de leurs terres ancestrales 700 mille Palestiniens, aux mains des forces militaires, qui ont appliqué les politiques apprises des hordes nazies, arasant des maisons, des cultures, démolissant des bâtiments, brûlé, assassiné tous ceux qui ont croisé leur chemin. C'était l'expression brutale mais efficace des techniques apprises du Troisième Reich. Elèves exemplaires, satisfaisant leur soif meurtrière contre un peuple pacifique, dont son grand péché a été de ne pas avoir empêché avec force, dès le départ, la présence colonialiste des juifs sionistes européens qui arrivèrent en masse, avec des projets ambitieux pour les terres palestiniennes depuis la fin du XIXe siècle. 


Les étapes du terrorisme sioniste
Le 14 mai 1948 marque le point de départ, non seulement d'une année tragique, mais aussi d'une étape historique où le crime, la colonisation, l'occupation et la destruction ont été des concepts de volonté Divine dont de millions de palestiniens ont été les victimes. La Nakba représente une tragédie, pour les Arabes en général et le peuple palestinien en particulier, car elle consigne le début de l'usurpation des terres palestiniennes, l'expulsion de milliers de familles de leurs maisons, de leurs villages, de leurs villes, de leurs racines, où des millions d'entre eux survivent encore comme refugiés. La Nakba signifiait le recul démographique, moral et territorial, le début d'un processus basé sur la terreur, le racisme, le meurtre, la désarabisation et la judaïsation conséquente de la Palestine historique.

Une politique d'expansion sioniste, qui a comme un autre de ses jalons le développement du programme nucléaire israélien des années 50 du XXe siècle avec  le soutien français et le silence américain et britannique. Ce programme lui a permis d'avoir aujourd'hui au moins 300 artefacts nucléaires. Une autre marque importante a été la participation à la guerre du canal de Suez contre l'Egypte, avec Londres et Paris, où Israël, dans le cadre de l'opération terroriste Susannah et remplissant le rôle d'exécuteur, a effectué une série d'actes de sabotage sur le sol égyptien. Cela a charge des agents sionistes de l'unité 131, au bénéfice des Britanniques des tentatives américaines de s'emparer du canal vital et stratégique de Suez, dont la nationalisation avait été décidée par le leader égyptien Gamal Abdel Nasser en juillet 1956.

Une stratégie géopolitique pour étendre le territoire israélien au détriment de ses voisins et surtout de la Palestine, consolidée en 1967 avec l'occupation militaire de nouveaux territoires du Moyen-Orient en général - les hauteurs du Golan, la péninsule du Sinaï - et La Palestine en particulier avec l'occupation de la bande de Gaza et d'Al Qods Est (Jérusalem-Est) par les forces d'occupation israéliennes. Les forces de conquête, toujours en palce - à l'exception du Sinaï retourné en Egypte - et établies sous diverses formes de domination. En Cisjordanie, contrôlant une grande partie des 5 860 kilomètres carrés de la Cisjordanie et construisant des colonies habitées par 650.000 colons juifs sionistes armés et considérés comme les plus extrémistes d'Israël.

Prenons le cas de la bande de Gaza avec un blocus cruel, inhumain et criminel qui empêche le développement minimum de ce qui est le plus grand camp de concentration au monde. Un territoire en état de siège, qui, ces dernières semaines a dû subir l'attaque barbare contre son peuple mobilisées pour le Droit au retour, une population qui a servi de cible pour des centaines de francs-tireurs profitant de l'ignominie de leur action criminelle. Les crimes commis le lundi 14 mai 2018 a signifié la mort de 50 palestiniens et 3000 blessés par les forces terroristes de l'armée sioniste. Un massacre qui a eu lieu au même moment que les Etats-Unis inaugurait son siège diplomatique à Jérusalem, transféré depuis Tel-Aviv, causant l'indignation logique des palestiniens et l'allégresse déshonorante  du régime de Netanyahou.

Tout ce qui est décrit viole chacune des résolutions de l'ONU qui exigent le retrait israélien des territoires occupés. La fin de la construction des colonies, pour installer le plus violent du sionisme, dans les terres sous invasion militaire. La démolition du mur de la honte, la cessation de la démolition des maisons, le retour des réfugiés, la fin des meurtres de la population sans défense, entre autres demandes. Mais ... un Israël aveugle, sourd mais pas stupide reste imperturbable, vendant l'image d'être "la plus grande démocratie du Moyen-Orient". Une autre partie de la stratégie hasbara, (argumentaire) qui encourage les mensonges et les fantasmes du sionisme et tente de déguiser son essence meurtrière.

Chaque mot écrit contre l'occupation israélienne de la Palestine est aiguisé lorsque la juste colère et l'indignation face aux abus commis par le sionisme sont présentes. Quand il apparaît la débandade tous les 14 mai, la nécessité et en même temps représentation conceptuelle  de la Nakba et concrètement une catastrophe, nous conduit sur le chemin de la lutte du peuple palestinien pour leurs justes revendications, par le droit de revenir, de parvenir à l'expulsion de l'envahisseur, d'éliminer cette idéologie criminelle appelée sionisme.

Dans un ouvrage publié en 2017, affirmait que "l'histoire des violations de l'entité sioniste contre le peuple palestinien continue son cours dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al Qods. (Jérusalem) Ceci, dans un cadre régional où le respect des droits de l'homme du peuple palestinien est resté, de façon intéressante, en arrière-plan contre une autre série d'événements. " En effet, l'occupation de la Palestine et la violation des droits de son peuple doivent être rendues invisibles, que ce soit en invoquant la guerre d'agression contre le peuple syrien et le Yémen, le supposé danger posé par l'Iran et son programme nucléaire malgré la signature du plan d'action global conjoint avec le G5 + 1 en juillet 2015 et le prétendu combat occidental contre les bandes terroristes Takfiri.
(Terrorisme islamiste)

Chacun de ces conflits a été exploité par le sionisme et ses alliés occidentaux, principalement la France et la Grande-Bretagne, en particulier lorsque les yeux de ces puissances européennes se concentrent sur leurs propres peurs contre le takfirisme, ses problèmes économiques et ce cauchemar cela signifie, pour l'Europe opulente, avoir des centaines de milliers de réfugiés à sa porte. Visualisé comme un ravageur qui doit être contrôlé, bien qu'une grande partie des réfugiés dans le monde se joignent à la Turquie, l'Iran, la Jordanie, le Liban, le Pakistan et un seul pays européen - l'Allemagne - parmi les dix pays avec le plus grand nombre de réfugiés a reçu depuis 2011 à ce jour.

C'est dans ce contexte, où l'intention est d'abandonner la Palestine et son rêve d'autodétermination. Cela rend impératif la défense des droits de l'homme de la population palestinienne dans leurs territoires occupés et de ces réfugiés. Dans cette composition politique régionale et internationale, Israël intensifie la violation des droits de l'homme de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, viole le droit international, assassine les mourants avec des balles dans la tête, profane la mosquée Ibrahim Al Jalil, empêche l'entrée des pèlerins à l'esplanade des mosquées à Al Qods, arrête les enfants et les adolescents, confisque la terre, démolit les maisons, bannit des familles entières. Tue des manifestants dans la bande de Gaza. Usurpe, vole, assassine, viole et continue à considérer qu'il agit sous un mandat divin.

Nous sommes en présence d'un régime où le délire, la perversion, le caractère criminel d'une société doit être puni. Il est évident que, selon ce qui a été décrit, l'idée des deux États n'est qu'une farce. La judaïsation d'Al Qods, le mur, les colonies, les crimes quotidiens, exprime une politique de nettoyage ethnique, la consolidation d'une politique fondée sur la terreur menant à l'entité sioniste à le considérer comme l'un des régimes les plus criminels qu'a eu l'humanité, un régime qui spécifie ses crimes en toute impunité parce qu'il a la complicité des États-Unis et son régime belliciste.

C'est sur ce plan que tous les 14 mai nous devrions être encouragés à travailler encore plus dur pour réaliser la libération de la Palestine. Il ne suffit pas de pleurer. Les paroles enflammées, le discours commémoratif doivent être accompagnés, clairement, par la décision de combattre l'envahisseur, de l'expulser au-delà de la Méditerranée, de le faire succomber sous la juste lutte du peuple palestinien et de ceux qui le défendent et l'admirent. Cela est, un de plus, des objectifs que chaque 14 mai nous encourage à nous souvenir de la Nakba, qui n'a pas d'autre action que celle du cœur.


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