jeudi 8 février 2018

Un milliard pour la sécurité d'Israël !

Une proposition d'un milliard de dollars qu'utilisera Gaza en soutien de la sécurité d'Israël


Et aux Etats Unis


Moniteur du Moyen-Orient
08-02-2018

Si nous prenons en compte des conditions humanitaires épouvantables actuellement à Gaza, il est impossible de ne pas se rappeler ce que le conseiller du gouvernement israélien Dov Weisglass déclarait en 2006 lorsque le blocus israélien a commencé:
"L'idée est de mettre les Palestiniens à la diette, mais de ne pas les faire mourir de faim":
  • On peut se demander dans quelle mesure cette déclaration est encore valable aujourd'huicette première et cruelle déclaration puisque les Palestiniens de Gaza souffrent de problèmes de santé qui sont une conséquence directe des restrictions imposées par Israël sur les aliments à la population.
  • Le blocus illégal imposé à l'enclave et la catastrophe causée par les bombardements périodiques de Gaza. 
  • Le dernier bombardement majeur étant "l'Opération Marge Protectrice" en 2014.
La communauté internationale s'est fait écho à maintes reprises de l'affirmation selon laquelle Gaza sera «inhabitable» d'ici 2020. 
Il semble que le délai devra être prolongé car Israël présentera à la communauté internationale une demande d'aide d'un milliard de dollars car, selon le pouvoir colonial, c'est Gaza elle-même qui a poussé sa population au bord de implosion.


Le journal israélien Haaretz a rapporté des commentaires qui témoignent des tentatives d'Israël à détourner sa propre responsabilité. Selon le président israélien Reuven Rivlin, "le monde entier doit savoir et comprendre que quiconque empêche la reconstruction de Gaza est le Hamas. Israël est la seule partie dans la région qui, dans n'importe quelle condition, fournit aux résidents les besoins minimums pour qu'ils puissent survivre corps et âme ".  


Quel homme intelligent peut croire cette déclaration, quand nous savons tous qu'Israël ne permet d'entrer dans la Bande de Gaza que 10% de besoins vitaux à la survie de 2.000.000 d'êtres humains, ainsi que les besoins à la reconstruction, après les bombardements de maisons, hôpitaux, écoules, bâtiment officiels y compris de l'ONU.
Qu'Israël a pompée la nappe phréatique rendant cette dernière impropre à la consommation, polluée par l'infiltration des eaux usées et par l'infiltration de l'eau de mer. Nous sommes là, face à un crime du même ordre que la Shoah et bien pire que le Ghetto de Varsovie et même les conditions dans certains camps de concentration. Le silence de la communauté internationale équivaut très largement à la COLABORATION pendant la Seconde guerre mondiale. Des lâches, des poltrons, des criminels, en un mot des salauds de la pire espèce… Des dirigeants étatsuniens, européens principalement, puisqu'ils sont les principaux soutiens, des êtres écœurants…   


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est fait l'écho des paroles de Rivlin:

  • "Il est absurde qu'Israël prenne en charge les besoins les plus fondamentaux de la vie que le gouvernement du Hamas ignore. " 
  • Le général de division Yoav Mordechai s'est montré plus direct en reliant les projets proposés au récit sécuritaire israélien, même s'il est vrai qu'en même temps, il commet l'erreur de qualifier la résistance légitime de «terrorisme». 
  • Exonérant Israël de toute responsabilité pour «l'économie défaillante» de Gaza, il a ajouté qu'investir dans l'enclave est «un élément supplémentaire de la doctrine de sécurité des Forces de défense d'Israël [l'armée israélienne]»
  • Tout ce que veulent ces escrocs, ces salauds, ces criminels: c'est de l'argent facile, simplement pour que le génocide dure un peu plus longtemps…

Cette tactique israélienne n'est pas nouvelle dans l'absolu. Dans le cadre de son expansion coloniale [Israël] se lance dans la destruction, le déplacement et la privation.
  • Pour compenser, il élabore des projets pour la communauté internationale à financer. 
  • Bien que de hauts fonctionnaires font abstraction dans leur rhétorique de toute culpabilité et du cadre du temps, il est évident que s'il n'y avait pas de présence coloniale en Palestine est probable que les Palestiniens n'aurait pas souffert l'humiliation de compter sur l'aide internationale et que leurs besoins sont classifiés selon le bon vouloir d'Israël qui décide ce que la communauté internationale devrait considérer comme une priorité.
C'est une évidence, avants que les criminels sionistes ne jettent leur dévolu sur la Palestine, ce pays laïque, pastoral, pacifique et instruit n'avait besoin de personne et encore moins des salauds sionistes qui se sont servis du "cheval de Troie" que fut la Shoah.  



Suivant l'exemple du faux et trompeur récit sur Gaza, la communauté internationale est susceptible d'accéder aux dernières exigences d'Israël et par conséquent financera autant le colonialisme d'Israël que sa sécurité, essentielle pour le développement qui soi-disant a prévu Israël pour ce territoire.

Étant donné que l'intérêt d'Israël pour Gaza se réveillé après que les États-Unis ont coupé leur aide financière aux Palestiniens, il faudrait l'examiner plus minutieusement. 
Vous pouvez approuver ce que les hauts fonctionnaires définissent comme la lutte contre la prétendue partialité à l'encontre d'Israël, bien que le vide laissé par l'arrêt de l'aide américaine aux Palestiniens (même si c'était une d'aide insuffisante par rapport au grand nombre de besoins) fait ressortir d'avantage la violence des colonies.

Par conséquent, le plan israélien pour l'infrastructure de Gaza est un pas vers l'aliénation. Entreprendre une nouvelle forme de dépendance économique envers les Palestiniens de Gaza n'est pas une avancée économique. 
Cette fois-ci, il existe de nombreuses opportunités économiques pour Israël, qui peut étendre son concept tordu d'aide humanitaire et de développement à une population qu'il a froidement et délibérément terrorisée, assassinée et mutilée pendant de nombreuses décennies. 
L'approbation de la communauté internationale, y compris le financement des projets proposés, permettra à Israël de repousser les limites de la collaboration. Au cas où Israël déciderait de raser Gaza encore une fois avec une autre offensive militaire avec la brutalité qu'on lui connait, ses complices internationaux prendront en charge les impacts financiers suivant le modèle établi qu'Israël démolit les structures financées par l'Union européenne. 
Il est clair qu'Israël essaie de provoquer des événements similaires dans les fragments restants du territoire palestinien et il n'y a pas de moyen plus rapide d'y parvenir que d'inviter la communauté internationale à participer.


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